C'est après bien des rebondissements que Aya et la sorcière, le dernier long-métrage de Miyazaki Goro, arrive finalement en France sur la plateforme Netflix. S'il n'aura finalement pas le droit à un passage en salles, on ne s'en lamentera guère puisque le film s'avère décevant tant par la forme que par le fond.
Alors que le japon savoure la nouvelle réussite économique des années 80, une nouvelle figure émerge entre sacré et profane. Analysons les transformations de Tomie de l'encre à la lumière !
France TV a récemment mis en ligne une floppée de films de japanimation. On se penche aujourd'hui sur Jun, la voix du cœur, réalisé en 2015 par Nagai Tatsuyuki. Un beau récit adolescent qui constitue un des premiers travaux majeurs de Okada Mari, ici scénariste.
Dans le cadre de l'exposition Ultime combat, qui a débuté le 28 septembre et qui se terminera le 16 janvier au musée quai Branly, un cycle de cinéma se déroulera du 26 novembre au 5 décembre.
Inédit en salle en France, Derniers Chrysanthèmes trouve pour la première fois le chemin des écrans grâce au distributeur Les Acacias, dans une apparence numérique qui par bonheur, de-ci de-là, conserve quelques traces de ses origines argentiques. 54ème des 74 longs-métrages de Naruse Mikio, réalisés entre Le Grondement de la montagne (1954) et Nuages flottants (1955), ce portrait multiple de geishas aux beauté fanées se tresse au fil d'un rythme faussement nonchalant pour élaborer la tapisserie d'un monde en plein crépuscule. Le tout composé par un orchestre de grandes comédiennes.
Conjointement à la sortie de Derniers Chrysanthèmes, le distributeur Les Acacias rend visible, pour la première fois en salles, un autre film de Mikio Naruse, l'inédit À l'approche de l'automne. Alors que, à l'orée des années 60, la figure de l'enfance devient un motif chéri dans le monde entier (La Nuit du chasseur, Bonjour, Les 400 coups, L'Enfance d'Ivan...), Naruse lui-même s'attèle au sujet pour faire de ses protagonistes, Hideo et Junko, des témoins privilégiés de la mutation culturelle et urbaine de la capitale. Comme presque tous les films sur la solitude subie des enfants, celui-ci file une émotion croissante pour se clore, avec subtilité, sur l'édification désarmante devant le sort de certains enfants abandonnés à la cruauté des adultes.