Au sein des films sélectionnés au festival Kinotayo, Okiku and the World, réalisé par Sakamoto Junji, fait figure d'exception, de par son esthétisme en noir et blanc et de par sa situation historique, le Japon de l'ère Edo. Un contexte bien connu pour les amateurs de cinéma classique nippon, pour un film qui peut surprendre à plus d'un titre.
Direction le Palais de justice avec Winny de Matsumoto Yusaku, projeté au Festival Kinotayo. L'histoire vraie de Kaneko Isamu, créateur d'un logiciel de partage de fichiers de pair à pair poursuivi par les autorités dans les années 2000 pour violation du droit d'auteur. Un film à ne surtout pas télécharger illégalement.
Sorti en salles en 2015, le film d’animation Miss Hokusai de Hara Keiichi est devenu instantanément un classique du cinéma japonais de ces dix dernières années. Il est projeté en séance spéciale lors de cette édition 2023 du Festival Kinotayo.
Dans la continuité du geste qu’il a entrepris avec Forgiven Children, Eisuke Naito continue son exploration, dans Toxic Daughter projeté au Festival Kinotayo, des frustrations et colères silencieuses des foyers nippons à travers des figures de jeunes marginaux.
Avec No Place to Go, projeté au Festival Kinotayo, Takahashi Banmei s'attaque aux manquements de la société japonaise actuelle par le prisme du féminisme. Pour un discours plus politique contre le capitalisme ?
Avec Kusama : Infinity, la réalisatrice américaine Heather Lenz consacre son premier long-métrage à l'artiste iconique Kusama Yayoi. Ce documentaire initialement sorti dans nos salles en 2019 est projeté dans le cadre de séances spéciales de l'édition 2023 du Festival Kinotayo.