Bach Films s'est lancé dans une magnifique édition des grands films d'exploitation de la Nikkatsu des années 60, restaurée en Haute-Défintion. Une superbe initiative, à l'image de l'édition COMBO (Blu-ray + DVD) des Tueuses en collants noirs dans une belle copie présentée par Pascal-Alex Vincent, Julien Sévéon et Marc Caro. Retour sur le film de Hasebe Yasuharu.
Les drames familiaux ont le vent en poupe au cinéma. Ce n'est pas le nouveau film de Sakamoto Junji, intitulé Another World, qui dira le contraire !
Le 7 décembre sortira au Japon le film d’horreur It Comes. Et vu qu’on adore la J-horror à East Asia, on se jette sur le nouveau trailer !
Le manga L'Attaque des Titans continue à faire parler de lui. Après une série animée, des films d'animation et même un film live japonais, ce qui est quasiment devenue une franchise intéresse fortement les Etats-Unis !
La branche animation de Warner Bros nous offre souvent des œuvres fascinantes lorsqu’elles s’appuient sur la mythologie DC Comics. Elle permet une vision singulière des figures de DC, et laisse les réalisateurs proposer une esthétique radicale, à travers une liberté de ton et d’adaptation. Ces expérimentations ne sont pas toutes mémorables, mais certaines embrassent une ambition et une folie qui vont au-delà du tout venant du genre. Et c’est le cas de Batman Ninja.
Jin-Roh, la brigade des loups marque pour Oshii Mamoru un retour au fil rouge qui irrigue sa carrière, la saga Kerberos. Il s’y intéresse aux Kerberos Panzer Corps, une unité de soldat en armure dans un Japon futuriste totalitaire. Oshii développa cet univers dès ses débuts et sur différents supports : deux films live expérimentaux avec The Red Spectacles (1987) et Stray Dog Kerberos Panzer Cops (1991) et le manga Kerberos Panzer Cop publié entre 1988 et 2000. Jin-Roh était justement supposé adapter le premier volume du manga en film d’animation mais Oshii est débordé par le tournage de l’œuvre qui le consacrera à l’international, le classique cyberpunk Ghost in the Shell (1995). Il décide donc de confier le projet au jeune Okiura Hiroyuki, son très doué directeur d’animation sur Ghost in the Shell. Okiura, flatté, n’accepte la proposition qu’à condition de pouvoir réécrire le scénario et l’imprégner de sa sensibilité. L’un des changements majeurs sera donc l’histoire d’amour qui amène une tonalité différente à l’univers tortueux de Oshii Mamoru.