Fires on the Plain est le dernier film en date de Tsukamoto Shinya. Projeté au Festival Kinotayo, il a obtenu le prix de la critique et le prix Canon de la photographie. Film mûri depuis de longues années, il s’agit de l’adaptation d’un roman sur la guerre qui opposa le Japon aux Philippines dans les années 1940. Plus particulièrement la bataille de Leyte de 1944, soit une lourde défaite pour le Japon. Un fait historique déjà porté à l’écran en 1959 par Ichikawa Kon.
C’était l’événement du Festival du film japonais contemporain Kinotayo 2015 : la venue du cinéaste Tsukamoto Shinya, chef de file du cyberpunk nippon avec la saga des Tetsuo. Invité à Paris pour présenter sa dernière œuvre, Fires On The Plain – une nouvelle adaptation du roman Nobi, déjà porté à l’écran en 1959 par Kon Ichikawa (lire notre critique ici) – le cinéaste nous a longuement parlé de cette plongée immersive et nécessaire dans l’horreur de la guerre, avant de nous abandonner pour une séance de Love de son ami Gaspar Noé, qu’il ne voulait rater sous aucun prétexte. On lui demandera la prochaine fois si le film lui a plu, l’occasion de poursuivre une discussion avec un réalisateur aussi charmant disponible, que ses films sont violents et malaisants. Par Marc L'Helgoualc’h et Victor Lopez.
Depuis sa création en 1999, le Festival Tokyo Filmex se donne pour objectif de découvrir les jeunes talents du cinéma asiatique. Retour sur l'édition 2015 !
Construit sur le principe d'un récit initiatique, avec ses étapes et ses embuches, Kalo Pothi, un village au Népal raconte les difficultés pour un enfant de prendre conscience de lui-même. Une subtile approche des tensions que le pays a traversées au cours de la dernière décennie.
Dans le cadre du cycle Séoul Hypnotique a été organisée une carte blanche à Lee Yong-kwan, directeur du Festival international du film de Busan (BIFF). Parmi les films sélectionnés était projeté I Came From Busan du cinéaste indépendant Jeon Soo-il, plus connu en France pour ses films La petite Fille de la terre noire, Entre chiens […]
L'année France-Corée vient juste d'entamer les festivités que débute l'un des évènements majeurs de cette découverte de la cinématographie coréenne. Après un passage au Festival des 3 continents à Nantes, la Cinémathèque française prend le relais du 2 décembre 2015 au 29 février 2016 et inaugure la rétrospective la plus complète des films de Im Kwon-taek, cinéaste qui semble incarner à lui tout seul le 7ème art dans le Pays du Matin calme. Nous avons eu le privilège, que dis-je !, l'insigne honneur de nous entretenir avec un réalisateur majeur, qui au long d'une riche carrière de 53 ans, a tourné pas moins de 102 longs métrages.