Aux cotés des films inédits d’Ozu Yasujiro proposés dans le coffret édité par Carlotta Films, l’avant-dernier long-métrage du réalisateur, Dernier caprice, est également disponible. Un film étonnant et complexe, dans lequel les relations entre différentes générations sous un même toit n’ont jamais été aussi cruelles que tendres. Partager Suivre
La J-Horror a-t-elle encore des pépites à nous réserver ? Oui, et la question ne se pose même pas : ce mouvement, d’une ampleur aussi grande que ce que sa dénomination recouvre est vague, recèle encore bien des surprises. Copycat Killer, sorti en 2002 en plein pic de la vague, en est un parfait exemple. Totalement fou, très inégal mais toujours surprenant, cet étrange objet que nous avons pu découvrir à la rétrospective "Les maîtres méconnus du cinéma japonais, 16e édition" organisée par la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) et consacrée au cinéaste Morita Yoshimitsu s’impose comme un incontournable du genre, complètement barré.
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. Après quelques passages en festivals, le film débarque dans nos salles grâce à Art House !
Carlotta Films nous permet de découvrir pour la première fois en France Door de Takahashi Banmei dans un coffret alliant les deux opus, et par la même l’occasion, de nous pencher sur un cinéaste japonais méconnu par chez nous.
La vie est un perpétuel redoublement : c’est en tout cas le postulat du film de Vidhu Vinod Chopra, 12th Fail, sorti l’année dernière en Inde. Inspiré de faits réels, le récit suit le parcours semé d’obstacles d’un jeune homme issu d’un milieu rural pauvre pour devenir officier de police. Multi-récompensé dans son pays d’origine et aujourd’hui visionnable sur Netflix, le film a également reçu le prix du long-métrage au Festival des cinémas indiens de Toulouse 2024.
Ayant fait l'objet, à l'instar des Sœurs Munakata, d'une ressortie en salles l'année dernière en copie restaurée, Une Femme dans le vent est désormais disponible dans le coffret Ozu Yasujiro édité par Carlotta Films. L'occasion parfaite pour découvrir ou revenir sur ce bouleversant drame d'après-guerre.