Après une dizaine de courts métrages prisés des initiés et des aventuriers visuels, Bertrand Mandico livre avec Les Garçons sauvages son premier long métrage, qui bénéficie depuis quelques mois d'une hype hallucinante, d'une "montée de sève", totalement justifiée, à coup d'avant-premières et projections épiques dans divers festivals (L'Étrange Festival, les Journées Cinématographiques Dionysiennes, etc.). Que l'on soit familier avec l'oeuvre de Mandico ou totalement novice, la vision des Garçons sauvages est un moment marquant, une jubilation de tous les instants, de la scène d'ouverture au générique. On plonge littéralement dans cet univers troublant, organique, ultra-référencé, qui fleure bon la décadence fin-de-siècle. Citer les écrivains, artistes ou réalisateurs convoqués dans cet univers nous ferait écrire une phrase de name-dropping qui ne jurerait pas dans Glamorama de Bret Easton Ellis : William Burroughs, Jules Verne, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder (le clin d’œil à Querelle et ses bittes d'amarrage en forme de pénis), David Cronenberg, Nikos Nikolaïdis... Et les cinéastes japonais dans tout ça ? L'influence nippone a d'emblée sauté aux yeux des rédacteurs d'East Asia. C'était donc l'occasion de rencontrer Bertrand Mandico pour parler de son film et de connaître son rapport au cinéma japonais.
Après Outrage 2 il y a quelques semaine, la nouvelle plateforme de VoD e-cinema.com propose depuis le vendredi 23 février un second film japonais : l’horrifique Monsterz de Nakata Hideo. L'occasion idéale pour replonger dans cet inédit de 2014 que nous avions évoqué avec son réalisateur lors de sa présentation au Festival du Film Asiatique de Deauville.
En 2015, le producteur Nishimura Yoshiaki crée le studio d’animation Ponoc, rejoint dans son entreprise par des anciens du studio Ghibli, avec pour ambition de perpétuer l’héritage de maîtres comme Takahata ou Miyazaki. Le premier film du studio, Mary et la Fleur de sorcière arrive dans les salles françaises le 21 février.
Présentée lors de la rétrospective sur le cinéma mongol, la trilogie Au Bord de la Mort du réalisateur Jigjidsuren Gombojav a fait l'unanimité parmi nos rédacteurs. Nous avons donc eu envie de le rencontrer afin de le questionner sur son cinéma.
Tous les seconds mardis du mois, Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder "ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus". Ce mois-ci, retour sur l'évolution du cinéma de Kawase Naomi à la lumière de son dernier film.
Bonjour à tous, et bienvenue sur East Asia pour notre Podcast Bilan 2017 ! Comme chaque année, c'est l'occasion pour nous de faire un point sur les événements cinématographiques des 12 derniers mois en partant de l'Asie, pour élargir au reste du monde, en compagnie d'Antoine Benderitter (rédacteur en chef de Il était une fois le cinéma), Samir Ardjoum, Elvire Rémand, Kephren Montoute, Nicolas Lemerle, Justin Kwedi, Jeremy Coifman, Anel Dragic, Marc L'Helgoualc'h, Elias Campos et Victor Lopez. Bonne écoute !