Kim Ki-duk nous revient en salles en France avec Entre Deux rives. C’est sa première sortie hexagonale depuis Pieta en 2013. On retrouve un réalisateur moins radical et moins surprenant pour ce pamphlet contre la propagande politique et pour un rapprochement - pour l’instant peu probable - entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.
Kim Ki-duk est de retour en salles en France avec Entre deux rives, un drame sur le conflit entre les deux Corées. Dans ce film, un pêcheur nord-coréen dérive malgré lui vers la Corée du Sud. Considéré comme un espion, il devra subir de nombreux interrogatoires avant d'espérer rentrer chez lui. Avec ce nouvel opus, le réalisateur se demande si nous sommes tous des pêcheurs pris dans les filets du pouvoir et de l'idéologie. Un questionnement sur lequel il revient dans notre entretien, au plus près de l'actualité géopolitique. Par Marc L'Helgoualc'h et Elvire Rémand.
Il existe des films qui relèvent tant du fantasme de cinéphile qu'il faudrait un alignement des astres pour que ce rêve devienne réalité. On ne sait quelle divinité fut louée, toujours est-il qu'un de ces rares événements a bien eu lieu. Le Roi de la comédie cantonnaise s'est offert les services du Dieu du cinéma chinois pour mettre en scène l'un des fleurons de la littérature populaire chinoise. Ainsi naquit Journey to the West: The Demons Strike Back que l'on a pu découvrir lors de la 7e édition du Festival du Cinéma Chinois en France (FCCF) !
Tomita Katsuya avait marqué les esprits en 2012 avec son film Saudade, devenant ainsi le fer de lance d'une nouvelle génération de cinéastes indépendants au Japon. Il nous revient cinq ans plus tard, avec un nouveau film, Bangkok Nites, consacré à une population immigrée sauf que cette fois-ci, il s'agit d'une partie la communauté japonaise qui occupe un quartier chaud de Bangkok. Dans ce nouveau long métrage, le réalisateur fait un état des lieux de la Thaïlande au travers de ces femmes prostituées et livre un film riche et troublant sur les réalités économiques et morales du pays avec une sensibilité emprunt de rêveries.
I Am Not Madame Bovary signe une nouvelle collaboration entre le cinéaste chinois Feng Xiaogang et l’actrice Fan Bingbing dont il a contribué à établir la renommée locale. En salles le 5 juillet, ce succès au box office a également remporté de nombreux prix, notamment au Festival de San Sebastian. L'occasion pour nous de découvrir Fan Bingbing en paysanne qui lutte pour son émancipation entre l’archaïsme des traditions et la rigidité de la modernité.
Véritable phénomène au Japon de la fin des années 80 aux années 90, X Japan fait l'objet d'un documentaire retraçant la carrière du groupe, survolant leur âge d'or et les difficultés rencontrés par les membres. À découvrir le jeudi 6 juillet lors d'une projection exceptionnelle au Club de l'étoile en présence de Yoshiki.