Forte de son expérience dans les séries d’animation (K-ON, Tamako Market) et des longs-métrages qui en découlent, Yamada Naoko nous offre une nouvelle adaptation, cette fois de Oima Yoshitoki (Mardock Scramble) avec Silent Voice qui sort aujourd'hui en salles. La jeune réalisatrice se démarque par un traitement singulier des tourments adolescents et nous dresse un portrait de la jeunesse japonaise.
Fait divers ayant secoué la sphère policière des années 80 en France, le meurtre puis les actes de cannibalisme commis par Sagawa Issei ont marqué les esprits. Non seulement parce que le coupable a commis le pire des crimes sur sa victime, mais aussi parce que son cas a été sur-médiatisé, et ce jusqu'à chez lui au Japon où il a vécu une existence assez surprenante, entre célébrité et déchéance. Et c'est d'ailleurs au Japon que les réalisateurs Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor l'ont retrouvé pour réaliser ce documentaire intitulé Caniba, qui sort en salles aujourd'hui.
Après son passage en festival (Festival du Cinéma Chinois en France - FCCF ; Annecy), Big Fish & Begonia est disponible sur Netflix. On peut le dire : le cinéma d'animation chinois trouve ses lettres de noblesse avec cette oeuvre envoûtante.
L'année dernière, La Rabbia avait réjoui les cinéphiles passionnés par l'oeuvre de Kitano Takeshi en distribuant, et en copie restaurée s'il vous plaît, trois des chefs d'oeuvre de Beat Takeshi, à savoir L'Eté de Kikujiro, Hana-Bi et Kids Return. Trois univers, trois visions de la société japonaise et autant de façons de faire connaissance avec la personnalité d'un passionnant réalisateur au talent protéiforme. Cet année, il est possible de découvrir le troisième film de Kitano Takeshi, A Scene at the Sea, touchante bulle d'air et de tendresse dans une filmographie qui se montrera rarement aussi légère.
Après La Femme insecte et La Ballade de Narayama, les ressorties en salles en version restaurée d'Imamura se poursuivent avec ce beau conte primitif, Le Profond désir des dieux.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, premier bilan du 160 ème anniversaire des relations France-Japon.