Le festival Black Movie présente cette année le documentaire chinois Republic, dans lequel Jin Jiang nous ouvre la porte d'un appartement excentrique dans lequel s'esquisse le rêve d'une existence affranchie des contraintes capitalistes. La petite communauté qui s'y réunit formule ainsi une remise en question qui traverse les continents et les époques.
Dans le cadre de son hommage à Fuji Tatsuya en 5 films, le festival Black Movie a choisi de présenter cette année la récente restauration de P.P. Rider, réalisé en 1983 par Somai Shinji.
Le documentaire chinois Mistress Dispeller d’Elizabeth Lo a été diffusé au Black Movie 2025 dans leur programmation autour des « Joies du mariage ». L’ironie ne nous échappera pas puisque l’investigation à laquelle nous sommes invités à assister documente un récit d’adultère.
Cette année, le festival Black Movie de Genève a choisi de revenir sur Los Lobos del Este, connu aussi sous le titre anglophone The Wolves of the East, production internationale entre le Japon, l'Angleterre, la Suisse et le Brésil du réalisateur cubain Carlos Machado Quintela. Quête poétique d'un vieux chasseur, interprété par le légendaire Tatsuya Fuji, en quête du dernier loup des alentours boisés de Higashi Yoshino, le film déroule un voyage introspectif qui médite sur la place de l'homme dans la nature.
Avec By the Stream, primé au Festival de Locarno et présenté au Festival Black Movie, Hong Sang-soo poursuit ses lubies du moment : la défense d'un matriarcat menacé par des hommes prédateurs et inconséquents, et la nécessité de transmission et de dialogues entre les générations. Un film vraiment dans l'air du temps.
Une étrangeté cinématographique fait son apparition dans la sélection 2025 du Festival Black Movie. Coproduit par le Vietnam, l'Indonésie, les Philippines et Singapour, Don't Cry Butterfly approfondit les codes de la jeune cinéaste Dương Diệu Linh, attachée à la représentation de personnages féminins et qui se lance ici dans un premier long-métrage aux ambitions surprenantes.