Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre aujourd'hui ses impressions sur les éditions 2024 du TIFF (Tokyo International Film Festival) qui s'est tenu du 28 octobre au 6 novembre et de Tokyo FilmeX (23 novembre - 1er décembre).
Connu pour son travail documentaire, Mori Tatsuya réalise avec Septembre 1923 son premier film de fiction, inspiré par un drame méconnu de l'histoire du Japon, à savoir le lynchage de neuf personnes dans le village de Fukuda, dans les jours chaotiques qui ont suivi le séisme du Kanto. Un film présenté au festival Kinotayo.
Fort du succès de son premier film Thithi, présenté en 2016 à Nantes, le jeune cinéaste indien Raam Reddy a choisi de revenir à ses premiers amours pour sa seconde réalisation. Co-produit avec les États-Unis, The Fable se rattache à la tradition du réalisme magique, un genre qui connaît une renaissance particulièrement intéressante dans le sous-continent asiatique ces dernières années. Le long-métrage, en compétition au Festival des 3 Continents 2024, est une pépite d’onirisme social.
En ouverture de sa 18ème édition, le festival Kinotayo a projeté Happyend de Neo Sora, un film d'anticipation dans lequel la surveillance de masse rencontre les errances de l'adolescence et la réalité des discriminations. Un mélange parfaitement équilibré de légèreté et d'appréhension qui mérite qu'on s'y attarde.
Le Pianiste de Ginza, biopic unique en son genre du pianiste de jazz japonais Minami Hiroshi réalisé par Tominaga Masanori, est l'une des belles surprises de cette édition du Festival Kinotayo.
La dernière édition du Carrefour de l'animation au Forum des Images fut l'occasion de découvrir en avant-première le nouveau film de Yamada Naoko, The Color Within. Une belle réussite dans laquelle elle poursuit avec talent et inventivité son observation des questionnements adolescents.