Hime-anole a été à coup sûr l'une des bonnes découvertes faites en festival au cours de l'année 2016. Présenté à l’Étrange Festival, ce petit film japonais dont jusqu'ici tout le monde ignorait jusqu'au nom de son auteur en a surpris plus d'un. Drôle, sensible, glaçant et vraiment pervers, le film parvient à faire quelques chose de rare sur un écran aujourd'hui, un mélange vraiment habile de deux genres cinématographiques que tout oppose : la comédie romantique et le thriller horrifique. Pas étonnant non plus de retrouver à l'origine du projet le mangaka Furuya Minoru, déjà auteur du Himizu adapté à l'écran par Sion Sono dont l’œuvre est injustement boudée par les maisons d'éditions françaises de manga. Il est temps de parer à cette injustice et de faire connaissance avec cet étonnant cinéaste que nous avons rencontré en début d'année à l'occasion du Festival Kinotayo.
Oyster Factory est le sixième film du documentariste japonais Soda Kazuhiro, qui s’était notamment fait connaître en France pour son formidable diptyque Campaign et Campaign 2 (2005 et 2011) présenté au Festival de Kinotayo.
Bonjour à tous, et bienvenus sur East Asia pour notre Podcast de février 2017, qui revient sur l'actualité du cinéma asiatique en France du début de l'année. Au programme, rattrapage de beaucoup de films en salles (your name., Harmonium, Diamond Island, La Grande Muraille, Harmonium) et deux bons gros festivals (Kinotayo et le Black Movie). Une émission en compagnie dissipée de Gaël Martin (rédacteur en chef de Cinématraque), Elvire Rémand, Kephren Montoute, Nicolas Lemerle, Marc L'Helgoualc'h, Flavien Bellevue, Jeremy Coifman et Victor Lopez. Bonne écoute !
Après son formidable dytique politique Campaign (lire ici) présenté l’an passé à Kinotayo, Soda Kazuhiro a de nouveau créé l’événement au 11ème Festival du Cinéma Japonais Contemporain avec son 6ème « film d’observation » : Oyster Factory, récompensé par une Soleil d’or (prix du public) ex-aequo avec Happy Hour. Accompagné de sa productrice Kashiwagi Kiyoko, il nous a longuement parlé de sa vision du cinéma, du Japon, et bien sûr de pêche et de chats.
Tomita Katsuya revient après nous avoir emporté dans son mélancolique Saudade il y a quelques années. Le cinéaste indépendant japonais continue son geste poétique, mais cette fois en Thaïlande, dans son Bangkok Nites.
Takata Satochi, co-producteur de Happy Hour de Hamaguchi Ryusuke, était présent au 11ème Festival du Cinéma Japonais Contemporain Kinotayo pour présenter ce film fleuve de plus 5 heures.