Il y a deux ans, nous découvrions, au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), Veteran qui nous exposait, comme une évidence, le génie de Ryoo Seung-wan. Cette année, le festival projetait en avant-première The Battleship Island, l’aboutissement de sa carrière, son manifeste, son œuvre somme et probablement son chef-d’œuvre.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) met toujours un point d'honneur à présenter quelques films documentaires, parfois étonnants. C'est le cas de No Money, No Future qui s’inscrit dans la lignée de ces objets que la musique peut offrir au cinéma, et plus précisément la musique underground. Des objets bruts, polymorphes mais d’une énergie folle.
La 12e édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a toujours été éclectique dans sa programmation. Cette fois, le festival se penche sur Vanishing Time: A Boy Who Returned, aventure adolescente proche du conte. Une jolie histoire d'amour et de douceur poétique.
Pour son premier long-métrage, The Artist: Reborn, Kim Kyoung-won tente une sorte de fable fantastique dans le milieu de l’art en Corée du Sud. La 12e édition du Festival du Film Coréen en France (FFCP), qui a sélectionné le film dans la section Paysage, nous a permis de le découvrir !
Fort de son expérience à travers 3 films de genre, Jang Hoon mène à terme un projet qu’il porte depuis 2003 : raconter le massacre de Gwanjgu de 1980. Evènement traumatique de l’histoire coréenne qui représente le basculement dans la dictature. Aujourd’hui le film, A Taxi Driver, est un succès monstre (12 millions de spectateurs) et un phénomène en Corée du Sud. Pour l'occasion, il a fait l'ouverture du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) !
Elle fut la grande révélation de l'année cinématographique coréenne 2016. Son premier long métrage The World of Us, a reçu en Asie une moisson de récompenses. Yoon Ga-eun, lors sa présentation au FFCP, a enchanté les spectateurs grâce à la justesse de son regard sur l'enfance. Une réalité racontée sans ambages, ni artifices, mais filmée avec une bienveillance sincère pour ses jeunes personnages. Nous avons pu découvrir au cours de son portrait l'éclosion d'une jeune cinéaste, talentueuse et prometteuse, qui au fil de ses courts métrages jusqu'à son premier long, a fait preuve d'un regard singulier et d'un don particulier pour diriger ses acteurs précoces. Le FFCP a de nouveau souligné dans sa programmation l'émergence et l'importance de femmes cinéastes, qui au sein d'un pays et d'une industrie patriarcaux, parviennent à monter des films personnels qui montrent la société coréenne sous un autre jour. Yoon Ga-eun a quant à elle le profil de la jeune auteure susceptible de séduire le grand public. Espérons que les distributeurs français auront suffisamment de flair et de courage pour la révéler. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec elle.