Pour les 10 ans du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), Ryoo Seung-wan, accompagné de sa productrice (et épouse) Kang Hye-jung sont venus présenter leurs nouvelle production : Veteran. Véritable champion du box-office coréen en 2015, le nouveau film du réalisateur de The Agent et de The Unjust est un savant mélange d'action percutante, d'humour corrosif et de satyre politique. C'est dans ce contexte que nous avons rencontré ce cinéaste doué, dont l'humour et la fantaisie transparaît dans une œuvre qui ne cesse d'évoluer au gré des genres.
Notre « palme du cœur », pour reprendre les mots de Nicolas Lemerle lors de sa découverte de Notre petite sœur à Cannes en mai dernier, arrive dans les salles le mercredi 28 octobre. L’occasion de rencontrer un Kore-eda Hirokazu d’une gentillesse et disponibilité absolues pour lui parler de son dernier film. Après quelques échanges sur le Festival de Vesoul, où nous l’avions rencontré en 2012 (voir notre vidéo ici) et dont il venait de croiser les directeurs, Martine et Jean-Marc Thérouanne à Busan, l’interview s’ouvre sur son rapport au manga qui a inspiré son magnifique dixième long-métrage.
Parmi les invités du cycle Séoul hypnotique nous avons eu le plaisir de rencontrer le talentueux Leesong Hee-il, cinéaste indépendant coréen, auteur des films Night Flight découvert au FFCP l'an passé et No Regret (disponible en DVD chez We & co). Il fut le premier de la profession à faire son coming-out dans son pays et réalise depuis presque 10 ans des films traitant de l'homosexualité masculine. Un cinéma nocturne et séduisant à la lisière du mélodrame social et du film queer.
Depuis 10 ans déjà, durant les vacances de la Toussaint, a lieu à dans la capitale le Festival du Film Coréen à Paris. 10 ans que les spectateurs parisiens férus de cinéma asiatique et de culture coréenne ont trouvés leurs RDV. Pendant cette première décennie, ce petit festival a connu bien des mutations, a changé de nom, a fait le tour du quartier latin avant de s'installer confortablement dans les salles du Publicis. Arrivé à point nommé presque dix années après la naissance de la Nouvelle vague coréenne, cette première salve de films à succès qui ont portés le 7ème art coréen parmi les cinéphilies contemporaines incontournables, le FFCP a permis de dresser un premier bilan. Au fil de sa programmation il a dessiné un panorama des auteurs qui comptent, des genres les plus populaires mais aussi des moins représentés, de faire la lumière sur le cinéma indépendant, et de soutenir les premiers longs comme les courts de jeunes cinéastes qui deviendront peut être les grands de demain. Durant tout ce temps, il a éclairé les spectateurs sur la culture du pays, son histoire, son folklore et ses mœurs au travers de documentaires passionnants et des rétrospectives de films de patrimoine. Le FFCP c'est aussi les masterclass animées par Bastian Meiresonne, les rencontres avec les cinéastes et les acteurs, cette proximité avec ceux qui produisent et diffusent cet art et ce divertissement. Un événement qui réunit chaque année un public fidèle, autant séduit par la qualité de la sélection de films que de l'accueil chaleureux de l'équipe du festival et ses jeunes bénévoles en sweats colorés. C'est pour toutes c'est raisons et bien d'autres encore que nous sommes partenaires et soutenons ce festival. Pour marquer le coup et souffler en avance les bougies de ce dixième anniversaire nous avons interrogé David Tredler chef programmateur de la section Paysage du FFCP, qui a intégré l'équipe au cours de la sixième année. L'occasion pour nous de revenir avec lui sur le parcours du festival et d'avoir un aperçu de ce qui nous attends durant cette nouvelle édition.
Rencontre avec Jang Jin, vennu présenter au Forum des Images son étonnant Man On High Heels en ouverture du cycle Séoul Hypnotique. Une interview réalisée en partenariat avec Kpop Life Magazine.
Aussi sympatique et gentil que ses films sont dérangeants et provoquants, Kim Kyung-mook a confirmé au Black Movie tout le bien que l'on pensait de son cinéma lors de sa découverte au FFCP. Àl'occasion de la projection de son premier long-métrage, Stateless Thing au Forom des Images dans le cadre du cycle Séoul Hypnotique, entretien avec un "ange avec des cornes de diables" pour reprendre le mot de Bastian Meiresonne.