A l'occasion des 20 ans du film culte de Fruit Chan, Carlotta vous propose de redécouvrir en salles Made In Hong Kong dans une superbe version restaurée haute-définition. Retour sur notre rencontre avec le réalisateur lors de la 9ème édition de l’Okinawa International Movie Festival où il nous parlait de sa filmographie, de ses débuts dans le cinéma indépendant avec Made in Hong Kong à ses projets plus commerciaux comme l’imminent The Invincible Dragon. En introduction, nous avons demandé à Jean-Pierre Dionnet de nous présenter le cinéaste, dont il a produit le beau Durian Durian en 2000. Interviews !
Born, Bone, Born fut l’un de nos coups de cœur du Festival d’Okinawa. Après la critique et l’interview du réalisateur, entretien avec son premier rôle féminin, Misaki Ayame que l’on a pu découvrir en France dans Vers la lumière de Kawase Naomi.
Takata Satochi, co-producteur de Happy Hour de Hamaguchi Ryusuke, était présent au 11ème Festival du Cinéma Japonais Contemporain Kinotayo pour présenter ce film fleuve de plus 5 heures. Retour sur cette belle rencontre, alors que le film sort en salles en 3 parties sous le titre de Senses (1 & 2 le 02 mai, 3&4 le 9 mai, 5 le 16 mai).
Après vous avoir évoqué Dolmen X, fable à la fois déférente et distanciée du monde des Idol (lire ici), voici un entretien avec une de ses actrices, le model Idol Tamashiro Tina.
La comédie romantique Lost and Found in Tokyo de Cai Jieling nous donne l’occasion de rencontrer l’actrice hongkongaise Michelle Wai. Elle porte entièrement un film sur la corde raide du kitsch à travers cette histoire de jeune femme ayant quitté brusquement Hong Kong pour Tokyo afin de se remettre d’une rupture douloureuse. L’imagerie pop fait parfois mouche ou agace à force d’excès d’effet suranné mais l’énergie du film est indéniable. La communauté d’excentrique se formant autour de l’héroïne dans une pension constitue l'atout du film avec parfois des envolées absurdes rappelant une version live du manga Maison Ikkoku de Takahashi Rumiko. La gravité et la mélancolie qui gagnent progressivement le film montrent la superficialité de l’héroïne s’estomper et se prolonger aux autres protagonistes. Michelle Wai transcende les excès d’hystérie de l’ensemble dans les moments de comédie et se montre captivante quand le ton se fait plus douloureux. Une prestation touchante qui valait bien un entretien.
Premier film vu au Okinawa international Movie Festival 2018 et premier coup de cœur. Born, Bone, Born de Gori (Teruya Toshiyuki), adaptation par le réalisateur de son propre court métrage multi récompensé en festival, séduit par sa simplicité et sa troublante gestion de la comédie. Présentation et rencontre avec son réalisateur Teruya Toshiyuki.