Toujours là où on ne l'attend pas, Sion Sono, le punk hyper-actif du cinéma nippon nous revient avec pas moins de cinq longs métrages pour cette seule année cinématographique 2015. Financé par deux grosses majors et inspiré d'un roman à succès, Tag a de quoi faire frémir, même les fans les plus enthousiastes du cinéaste! Nous ne pouvons qu'espérer qu'il parvienne à insuffler un sentiment de rébellion qui libèrerait ces jeunes adolescentes de leur moule industriel de lolita soumise !
Comme s’il n’avait plus rien à prouver, Kitano se lâche dans une comédie burlesque sur fond de conflits yakuza. Son film, en un certain sens, le plus authentique.
À l'occasion de sa diffusion au Festival du Cinéma Chinois en France dont il était l'une des bonnes surprises, critique du Ferry de Shin Wei.
Le Festival de Cannes 2015 promet de belles découvertes. Dans la catégorie Un Certain Regard sera notamment projeté le nouveau Apichatpong Weerasethakul, Cemetery of Splendour, qui sortira en salles le 2 septembre 2015. Trois extraits viennent d'être dévoilés.
Le film d'ouverture d'un festival est peut-être le moment le plus important. Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) l'a bien compris et a décidé de projeter le bouleversant Hope (So-won), réalisé par Lee Joon-ik. La standing ovation à la fin de la séance a prouvé que le cinéma coréen pouvait encore faire de belles choses. Une bonne piqûre de rappel !
Sono Sion continue son petit bonhomme de chemin en accouchant de films à un rythme régulier et continu à accroitre sa popularité auprès du public occidental. La projection à Kinotayo de Guilty of Romance (dans sa version longue), dernier volet de sa "trilogie de la haine", présentée en séance spéciale à la quinzaine des réalisateurs à Cannes, est l'occasion de revenir sur le film dont on doute qu'il trouvera le chemin de nos salles françaises. Par Anel Dragic.