Dernière adaptation d’un roman de Rabindranath Tagore par Satyajit Ray en 1984, La Maison et le monde est aussi une des dernières grandes œuvres du cinéaste indien, qui meurt quelques années plus tard de complications cardiaques. Aboutissement majestueux et complexe de près de trente ans de carrière, Ghare Baire, de son titre bengali, bénéficie d’une ressortie en salles en version restaurée à partir du 29 janvier avec Les Acacias.
Si les premiers films d’Ogigami Naoko ont pu franchir les frontières de l’archipel grâce à des sélections dans divers festivals, il faut reconnaître qu’elle n’a pas pu se faire une place au sein de la distribution occidentale et ses films sont devenus rapidement difficilement accessibles. On ne peut donc que remercier Art House de nous permettre de découvrir Le Jardin zen en salles.
Le Black Movie 2025 a projeté la comédie noire fantastique Sister Midnight, premier long-métrage (à l’exception de son film étudiant) du réalisateur anglo-indien Karan Kandhari.
Le Black Movie 2025 a diffusé le film d’anticipation horrifique The Tenants, nouveau long-métrage de la réalisatrice sud-coréenne Yoon Eun-kyoung.
D’une mélancolie et d’une force visuelle prodigieuse, le nouveau documentaire de la réalisatrice Farahnaz Sharafi mêle archives personnelles et bobines anonymes des quarante-cinq dernières années pour raconter une autre histoire de l’Iran. Dans un régime oppressif, où même le bonheur est devenu criminel, les femmes ont construit un autre monde, leur “planète” intime, dont la force déborde et se déverse progressivement sur la société iranienne. My Stolen Planet n’a pas encore de date de sortie en France, mais est déjà à découvrir au festival Black Movie de Genève.
Le festival Black Movie propose cette année de redécouvrir Bright Future (ou Jellyfish) de Kurosawa Kiyoshi, portrait d'une jeunesse désemparée qui, s'il semble s'éloigner des thématiques habituelles du réalisateur, n'en est pas moins imprégné de sa patte troublante.