Jean Renoir déclarait à la fin de sa vie que, de tous ses films, Le Fleuve était son préféré. Singulier aveu de la part de l’auteur de La Règle du Jeu. Production franco-indienne de 1951, moins unanimement célébrée que les Renoir des années 1930, Le Fleuve gagne à être (re)découvert : on ne saura trop recommander sa très belle édition blu-ray, sortie chez Carlotta le 21 mars 2012. Par Antoine Benderriter.
Premier coup de cœur du festival Kinotayo 2012, Death of a Japanese Salesman est un voyage dont personne ne peut ressortir indemne. Par Jérémy Coifman.
Terracotta nous permet de découvrir un thriller coréen. Présenté comme inspiré par Old Boy, chef-d’œuvre s'il en est, que vaut donc cet intriguant Desire To Kill, retitrage de Enemy At The Dead End ? Par Yannik Vanesse.
En septembre dernier, nous vous relations sur Eastasia l’étonnant projet du jeune réalisateur français Guillaume Tauveron qui décidait d’aller tourner le script de son court-métrage au Japon avec une équipe locale (acteurs comme techniciens). Surmontant les obstacles (notamment ceux liés aux catastrophes que connurent le pays et qui retardèrent le tournage), Guillaume Tauveron revint avec un montage de 60 minutes sous le bras si convainquant qu’il parvint à trouver un financement pour filmer des séquences supplémentaires et le transformer en un long plus conforme à sa vision. Nous avons pu découvrir le résultat de ce désormais long-métrage et le résultat est réellement des plus réussis. Par Justin Kwedi et Thibault Beneteau.
Pour sa 7ème édition, le festival Shadows s’affirme avec le documentaire Luo Village : I and Ren Dingqi de Luo Bing. Le cinéaste tente d’extraire la vérité dans son village natal sur la grande famine chinoise (1958-1961) avec une mise en scène habile qui est à la mesure du sujet, sensible et historique, offrant au spectateur un documentaire instructif et touchant. Indispensable.
Tourné peu de temps après les élections de 2010, Return to Burma est un portrait réaliste du retour au pays d’un émigré birman. Pour ses débuts, Midi Z nous offre « le premier film tourné en Birmanie et présenté à un festival international ». Mais faut-il applaudir le courage du réalisateur ou critiquer l’absence de structure narrative ?