Xia Gang est un réalisateur de la Cinquième génération du cinéma chinois, assez méconnu en occident. After Separation est son film le plus réputé et une comédie dramatique éloignée des élans esthétiques de Zhang Yimou, Chen Kaige, Tian Zhuangzhuang, ce qui rend difficile la comparaison avec le reste du courant auquel appartient son réalisateur. Le film est ressorti dans une magnifique édition d'import chinoise, dans le label World Cinema Library (WCL) de l'éditeur Disk Kino.
Roboto Films sort en édition Blu-Ray/DVD Great Jailbreak de Ishii Teruo, à mi-chemin entre le film d'évasion, de vengeance et de yakuza qui témoigne de la persona filmique de la star Takakura Ken, à la croisée des chemins.
Alors que le réalisateur japonais Nishimura Yoshihiro (Tokyo Gore Police, Meatball Machine Kodoku) se faisait plutôt rare ces dernières années sur nos écrans français, l’éditeur Extralucid Films le fait de nouveau circuler avec un combo DVD/Blu-ray de son dernier film Onimanji. Partager Suivre
Après le magnifique L’Arbre aux papillons d’or de Pham Thiên Ân l’année dernière, une nouvelle œuvre singulière nous vient du Vietnam, le fascinant Viêt and Nam de Trương Minh Quý. Contrairement au premier cinéaste, ce second n’en est pas à son coup d’essai. Trương Minh Quý a déjà 10 ans de carrière et plusieurs œuvres dans le documentaire, le court et le cinéma expérimental. C’est la synthèse de cette décennie de travail qu’incarne Viêt and Nam mais aussi d’une trentaine d’années de recherche esthétique chez les cinéastes de pays voisins ! C'est à découvrir aujourd'hui dans nos salles grâce à Nour Films.
Sélectionné en 1981 à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, Bona de Lino Brocka bénéficie d’une restauration 4k bienvenue et d’une distribution en salles chez Carlotta Films. Une parabole cruelle sur l’industrie du divertissement et le masochisme. À (re)découvrir de toute urgence.
Deux ans après Alienoid - Les Protecteurs du futur, Alienoid : L’Affrontement continue d’explorer l’interstice brumeux des époques et des imaginaires poreux des quarante dernières années de cinéma. Il évite l’Ouroboros en revenant boucler une boucle qui dépasse celle de la culture de masse qu’il confronte, pour épouser celle plus ancienne de la culture populaire. Choi Dong-hoon semble nouer un nœud autour du cou d’une abomination responsable de la dérive d’un certain cinéma dont il se voudrait le sauveur.