En période de fête, les films d'animation pour enfants arrivent en grand nombre en DVD et Blu-Ray. L'un d'entre-eux, distribué par TF1 Vidéo, nous vient directement de Corée. Que vaut donc ce Dino King ?
Brillante Mendoza est un réalisateur singulier. De nationalité philippine, âgé de cinquante ans, il a réalisé son premier long-métrage voilà seulement cinq ans ( Le Masseur, 2005). Entrée en matière tardive, compensée par une activité prolifique : Kinatay et Lola, tous deux tournés courant 2009, constituent respectivement ses huitième et neuvième films. Par ailleurs, Mendoza est rapidement devenu un habitué des festivals internationaux – il a notamment récolté le prix de la mise en scène à Cannes pour Kinatay. Habitué du Black Movie, Mendoza voit également Kinatay figurer dans la section "Happy Birthday!" de l'édition 2014 du festival genèvois, regroupant les 15 meilleurs films des éditions précédentes.
Après un cycle post-Fukushima assez consensuel et didactique, composé de Himizu et The Land of Hope, Sono Sion revient à un cinéma plus brut, plus en phase avec sa vision du monde et du cinéma.
Les petits canards de papier, film d’animation chinois de 1961, sorti en salles le 6 novembre reviens dans des séances pour le jeune public au Black Movie Festival.
En ouverture du Black Movie 2014 est projeté Wara no Tate de Miike Takashi, l'occasion de revenir sur la critique de Nicolas Debarle.
Avec un titre tel que Biriyani, l’on pouvait s’attendre à un banquet, aux effluves de girofle, cardamome, cannelle et curcuma, digne d’une cornucopia Rabelaisienne. Mais force est de constater, que ce met n’est servi que tardivement dans ce long-métrage et s’avère tenir un dessein atypique ! Ce plat indien, mêlant riz, épices et agrémenté de viande, volaille, œuf, poisson ou légumes, se caparaçonne ici sous les atours d’un alléchant MacGuffin. Si le gourmet ne trouvera point de quoi repaître son appétence pour la bonne chère, le cinéphile, quant à lui, savourera ce thriller ô combien rigolboche et palpitant.