Présenté dans le cadre du Black Movie de Genève, section 69% spiritueux, le dernier long métrage de Zhang Yang, Paths of the soul est un voyage exceptionnel : le choix de la section n'est pas anodin, la spiritualité est au cœur du film, mais pas uniquement... Nous prenons la route en compagnie de notre partenaire Art Pas Net, qui a vu le film pour East Asia.
Behemoth de Zhao Liang, l'un de nos coups de coeurs du Festival Tokyo Filmex est disponible en DVD, édité par l'INA, depuis le 1er décembre 2015. Un rattrapage nécessaire.
Lors d'une récente interview à l'occasion de la sortie de Notre Petite Sœur (lire ici), Kore-Eda Hirokazu nous avait confié avoir adoré le nouveau long-métrage de Mipo O, Being Good, seul film japonais en compétition au Festival International des Cinémas d'Asie (FICA) de Vesoul cette année. On comprend aisément pourquoi en sortant de la salle, tant la filiation entre les deux cinéastes résonne comme une évidence.
Après quelques films trop modestes pour son talent, l'auteur de l'inoubliable Orphelin d'Anyang s'impose enfin en grand créateur de formes, à redécouvrir en DVD chez Blaq Out à partir du 15 février 2016.
À l'occasion de la sortie en DVD le 15 février de Fantasia, édité par Blaq Out, retour sur la dernière oeuvre du grand Wang Chao, que nous avions pu rencontré au Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul 2015.
Take Masaharu, réalisateur de 100 Yen Love, présent pour la première française du film à l'édition 2015 du Festival Kinotayo, nous avait pourtant prévenus. Nous racontant que plusieurs spectateurs japonais lui avaient confié avoir eu envie de rentrer chez eux en courant, comme possédés par l'énergie du film, il nous demandait de faire attention sur le chemin du retour, de ne pas aller trop vite afin d'éviter tout accident. On avait pris ça comme une blague pas très drôle visant à hyper le métrage, mais une fois les deux heures passées et le générique de fin devant les yeux, on s'est rendu compte de la véracité de ces propos. Une envie de crier, de courir montait en nous, mise en place par un film au rythme dément et au genre changeant, une véritable bombe dynamitant le cinéma indépendant japonais.