Premier film de sa cuvée 2015 visible chez nous, Gokudô Daisensô (Yakuza apocalypse), marque un retour au source bienfaiteur du cinéaste stakhanoviste le plus frappé du Japon: Miike Takashi. Présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs en Mai dernier, ce nouveau cru semble confirmer qu'après quelques égarement artistiques, le réalisateur des DOA et autre Visitor Q est toujours présent.
Wild Side nous gâte à nouveau, en éditant un grand classique du chanbara en un très beau coffret, contenant les six films du cycle Miyamoto Musashi.
Wild Side a édité il y a quelques mois, dans un coffret de toute beauté, un cycle de chanbara s'étant étendu sur plusieurs années (de 1961 à 1970) et reprenant un guerrier mythique japonais : Miyamoto Musashi
Le cycle de la vie romancée de ce grand sabreur qu'est Musashi Miyamoto se poursuit, avec le deuxième volet de ce grand moment de cinéma, toujours édité par Wild Side au sein d'un superbe coffret et toujours réalisé par Uchida Tomu. Il arrive une année après le film précédent.
A raison d'un film par an, Uchida Tomu continue d'explorer la vie fantasmée du sabreur Musashi Miyamoto. Ce dernier se révèle, comme toujours, tiraillé entre les désirs de la chair et de l'âme, et sa quête de l'absolue maitrise du sabre et de sa voie, pleine de droiture et de privation.
Avec cette quatrième aventure du célèbre sabreur Musashi, romancé grâce à la plume de Yoshikawa Eiji, Uchida Tomu offre, un an après A Deux sabres seul un film charnière, qui verra le plus grand moment de gloire du combattant, mais aussi sa chute, preuve que suivre la voie du sabre n'est pas aisé.