A East Asia, nous avons rarement l'occasion de parler d'auteurs français. Et pourtant, certains réalisateurs, aimant les ambiances asiatiques, ont totalement leur place chez nous. Robin Entreinger est de ceux-ci et, après avoir participé au très beau Flare (qui attend encore de bénéficier d'une distribution correcte), il revient avec un projet atypique et surprenant, Dreamland, disponible en VOD sur Vimeo et, bientôt, via Amazon. Il ne reste plus qu'à souhaiter que le film pourra voyager en festival, et puisse bénéficier d'une sortie DVD.
Stephen Chow est un cinéaste à part dans nos contrées. Découvert en grandes pompes grâce à sa comédie footbalistique Shaolin Soccer (2001 - 660 000 entrées salles), succès qui entraîna logiquement une poignée d’autres, plus modestes, avec les exploitations successives de Crazy Kung-fu et CJ7. On attendait donc avec enthousiasme cet effet de rebond qui aurait dû garnir les rayonnages de nos magasins culturels des nombreux inédits du bonhomme. A de rares exceptions près (un coffret HK et Bons baisers de Pekin), sa filmographie demeure malheureusement quasi inconnue chez nous. La faute incombant en partie à ces vauriens de Wenstein qui non content de charcuter les films qu’ils exploitent, s’étaient octroyés au passage les droits à l’international de classique tels que King of Comedy et God Of Cookery dans le but d’en réaliser des remake US.
Le talent de Michael Dudok de Wit se révèle aux yeux du monde dans cette oeuvre où le contour d'une île devient le destin d'une vie.
Bien que Chen Kaige ne fascine plus comme à l’époque de son Adieu, ma concubine, le cinéaste chinois continue son œuvre qui n’est certes pas à la hauteur, mais reste quand même cohérente. C’est ce que nous permet de voir la sortie en DVD de Sacrifice.
L'année cinématographique coréenne n'aura pas été l'une des plus enjouée et romantique. De The Strangers au Dernier train pour Busan en passant par Man on High Heels, les occasions de s'attendrir se faisait plutôt rares, y compris au sein de la nouvelle édition du Festival du Film Coréen à Paris où bons nombres de films possédaient une dimension sociale très prononcée un brin dépressif. Kissing Cousins constitue cependant, et contre toute-attente, l'une des rares exceptions à la règle et aurait très bien pu rejoindre la sélection de comédies romantiques que le Festival avait organisée l'an dernier.
Après une excursion américaine peu glorieuse et une collaboration oubliable avec Arnold Schwarzenegger (Le Dernier Rempart - 2013), on attendait fébrilement le retour de Kim Jee-woon dans son pays natal. Son nouveau film The Age of Shadows nous rassure dès sa scène d'introduction : le réalisateur coréen n'a rien perdu de sa virtuosité.