Fait divers ayant secoué la sphère policière des années 80 en France, le meurtre puis les actes de cannibalisme commis par Sagawa Issei ont marqué les esprits. Non seulement parce que le coupable a commis le pire des crimes sur sa victime, mais aussi parce que son cas a été sur-médiatisé, et ce jusqu'à chez lui au Japon où il a vécu une existence assez surprenante, entre célébrité et déchéance. Et c'est d'ailleurs au Japon que les réalisateurs Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor l'ont retrouvé pour réaliser ce documentaire intitulé Caniba, qui sort en salles aujourd'hui.
Après son passage en festival (Festival du Cinéma Chinois en France - FCCF ; Annecy), Big Fish & Begonia est disponible sur Netflix. On peut le dire : le cinéma d'animation chinois trouve ses lettres de noblesse avec cette oeuvre envoûtante.
Après La Femme insecte et La Ballade de Narayama, les ressorties en salles en version restaurée d'Imamura se poursuivent avec ce beau conte primitif, Le Profond désir des dieux.
La ressortie ce 8 août grâce à Carlotta du quatrième des sept films du regretté Edward Yang, A Brighter Summer Day, restauré dans sa version intégrale de presque quatre heures, est l’occasion idéale de se rappeler la virtuosité rare, sans emphase de son cinéma.
Detective Dee 2 nous offrait des images folles à travers une virtuosité rare et une générosité dont seul le cinéaste hongkongais a le secret. Dans le troisième volet de la saga, Tsui Hark, après une escape dans l’univers de Stephen Chow, intègre dans son maelstrom cinétique une réflexion sur le pouvoir des images et la croyance. Donc sur le cinéma.
Dans le cadre de la rétrospective Ozu qui a débuté le 1er août et qui voit 10 de ses films restaurés en 2K ou 4K, penchons-nous aujourd'hui sur Bonjour. Légèreté burlesque teintée de mélancolie face au passage du temps et tranquillité de l’instant voilée par l’inquiétude face à l’avenir : l’un des Ozu les plus accessibles. Tentative de discours sur un film qui démontre l’inutilité des mots dans notre monde contemporain.