Belle réflexion en kaléidoscope pop et inventif sur la place de la femme dans le Japon moderne, Japonese Girls Never Die de Daigo Matsui était présenté à la 12ème édition du Festival du cinéma japonais contemporain Kinotayo.
Tomita Katsuya revient après nous avoir emportés dans son mélancolique Saudade il y a quelques années. Le cinéaste indépendant japonais continue son geste poétique, mais cette fois en Thaïlande, dans son Bangkok Nites.
Avant Bangkok Nites (qui sort en salles le 15 novembre) et après Furusato 2009, esquisse documentaire, Tomita Katsuya signait son troisième long métrage Saudade, disponible en DVD, portrait (autoproduit) d’une ville en déliquescence.
Alors que l'on découvre en coffret DVD et blu-ray 6 œuvres de jeunesse, du maître en vidéo à partir du 8 novembre chez Carlotta : Cute Girl (1980) ; Green, Green Grass of Home (1982) ; Les Garçons de Fengkuei (1983) ; Un temps pour vivre, un temps pour mourir (1985) ; Poussières dans le vent (1986) et La Fille du Nil (1987), retour sur la carrière de Hou Hsiao-Hsien.
Inutile de présenter Hou Hsiao Hsien (HHH pour les intimes) si ce n’est de confirmer haut la main que ce cinéaste taïwanais (peut-être le plus grand, celui qu’il fallait depuis longtemps) est et sera toujours l’un des fils conducteurs de notre site : un cinéma qui nous heurte, sensibilise, un cinéma qui substitue nos désirs à des rêves entre enfance et découverte de l’âge adulte. Retour sur la rétrospective proposée par Carlotta avec 6 œuvres de jeunesse du maître en vidéo à partir du 8 novembre : Cute Girl (1980) ; Green, Green Grass of Home (1982) ; Les Garçons de Fengkuei (1983) ; Un temps pour vivre, un temps pour mourir (1985) ; Poussières dans le vent (1986) et La Fille du Nil (1987).
Avec A Quiet Dream, Zhang Lu, réalisateur sino-coréen prolifique vivant non loin de la Corée du Nord, signe sans doute le long-métrage le plus étrange de ce Festival du Film Coréen à Paris 2017, mais aussi le plus exaltant.