La ressortie ce 8 août grâce à Carlotta du quatrième des sept films du regretté Edward Yang, A Brighter Summer Day, restauré dans sa version intégrale de presque quatre heures, est l’occasion idéale de se rappeler la virtuosité rare, sans emphase de son cinéma.
Detective Dee 2 nous offrait des images folles à travers une virtuosité rare et une générosité dont seul le cinéaste hongkongais a le secret. Dans le troisième volet de la saga, Tsui Hark, après une escape dans l’univers de Stephen Chow, intègre dans son maelstrom cinétique une réflexion sur le pouvoir des images et la croyance. Donc sur le cinéma.
Dans le cadre de la rétrospective Ozu qui a débuté le 1er août et qui voit 10 de ses films restaurés en 2K ou 4K, penchons-nous aujourd'hui sur Bonjour. Légèreté burlesque teintée de mélancolie face au passage du temps et tranquillité de l’instant voilée par l’inquiétude face à l’avenir : l’un des Ozu les plus accessibles. Tentative de discours sur un film qui démontre l’inutilité des mots dans notre monde contemporain.
Après la découverte de Belladona il y a deux ans, Eurozoom édite les deux premier volets de la trilogie Animerama du Studio Mushi : Mille et Une Nuits et Cleopatra.
Dans le cadre de la rétrospective Ozu qui a débuté le 1er août et qui voit 10 de ses films restaurés en 2K ou 4K, regardons d'un peu plus près Été précoce considéré comme le pendant lumineux et positif de Printemps tardif où Ozu exprime toujours cette même chaleur pour ses personnages.
Annoncé comme la belle découverte de cette nouvelle édition de Festival du film d'animation d’Annecy, Happiness Road débarque sur nos écrans en pleine saison estivale. Une occasion de nous pencher un peu plus sur le petit frère de l'Asie, Taïwan, moins créatif que ses voisins en terme de productions cinématographiques et plus encore d'animes et pourtant véritable vivier d'auteurs passionnants. Cette promesse de bonheur est-elle aussi le germe d'une nouvelle industrie du rêve ?