Ce mercredi 21 août, après un passage par le Festival d'Annecy et la Quinzaine des cinéastes 2024, sort en salles chez Diaphana le film d'animation japonais de l'été : Anzu, chat-fantôme de Kuno Yoko et Yamashita Nobuhiro, un conte initiatique d'humeur féline et déjantée dans le sillage du cinéma de Yuasa Masaaki, qui s'avère être aussi drôle qu'attendrissant.
L’année 2024 est faste pour les jeunes réalisatrices indiennes au sein des festivals internationaux. Avant le succès de Payal Kapadia et Sandhya Suri à Cannes, c’est Shuchi Talati qui avait fait sensation à Sundance en janvier avec, elle aussi, un premier long-métrage. Girls Will Be Girls, prix du Public à Toronto, est une délicate fable d’apprentissage qui navigue finement entre premiers émois et liens mère-fille dans un milieu cossu au pied des montagnes de l'Himalaya. Co-produit en partie par la France, le film est en salles à partir du 21 août.
Le dernier long-métrage tant attendu de Soi Cheang, après Limbo et Mad Fate, remet le cinéma d’arts martiaux hongkongais sur le devant de la scène dans un coup d’éclat phénoménal qui rappelle au monde son savoir-faire inégalé. City of Darkness, ou Twilight of the Warriors: Walled In sous son titre international, était projeté hors compétition […]
Art House sort en salle cette semaine La Mélancolie de Kato Takuya, drame intimiste dans la continuité d'un certain questionnement contemporain du cinéma japonais sur le couple.
Trois ans après son film d’espionnage enneigé Les Espions de l’aube, Zhang Yimou revient avec Full River Red, un nouveau thriller historique captivant. Il nous propose sa version fictionnelle de la transmission du célèbre poème chinois Man Jiang Hong qui mêle enquête policière et intrigues de cour sur fond de comédie.
L’animation chinoise est en plein essor, que ce soit au cinéma ou sur les plateformes. Cette fois, c’est du studio Daisyview Animation et du réalisateur Jianming Huang que nous vient Goodbye Monster, distribué par Eurozoom. Entre comédie burlesque et wuxia tragique, l’œuvre est symptomatique de la dévorante ambition d’une voie de cinéma qui confirme petit à petit sa singularité.