Le 3 avril, Carlotta ressort en salle une vraie rareté avec L'Héritage des 500 000, la seule réalisation de Mifune Toshiro.
Pour beaucoup d'entre-nous, Dragon Ball représente la quintessence de la nostalgie, un animé découvert du temps du Club Dorothée. Le manga, petit bijou de Toriyama Akira, prenait ainsi vie, et faisait découvrir une intrigue faites de combat, d'humour et d'une certaine dose de naïveté. Depuis, le Club Dorothée n'est plus, mais les personnages continuent à vivre, au sein de nombreux films et série télévisées. L'arrivée d'un nouveau film Dragon Ball, ayant les honneurs d'une immense sortie au cinéma, ne pouvait que provoquer l'engouement.
Les Étendues imaginaires est le deuxième long-métrage du jeune cinéaste singapourien, Yeo Siew Hua. Le cinéaste a gagné le Léopard d’or à Locarno avec une œuvre expérimentale entre peinture sociale et jeu de miroir onirique. Après avoir découvert le film au Black Movie de Genève, on savoure sa sortie en salles le 6 mars prochain grâce à Epicentre Films.
Ce mercredi sort en salles Funan, Cristal du long-métrage au Festival d'Annecy 2018. Premier long du réalisateur français d'origine cambodgienne Denis Do, il relate avec force et sobriété le parcours d'une mère séparée de son fils par le régime des Khmers rouges.
Les Éternels semble conclure un cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.
Hollywood semble se tourner vers le Japon, espérant trouver dans la richesse de ses mangas et autres animes matières à exploiter de nouvelles franchises plus lucratives. Si en France nous avons pris un peu d'avance dans le domaine, avec pour précurseur Jacques Demy et son adaptation de Lady Oscar et plus récemment le Nicky Larson de Philippe Lacheau, aucun de ces films n'avaient suscité autant d'émois que l'annonce d'un Gunnm, intitulé Alita: Battle Angel, scénarisé par James Cameron et réalisé par Robert Rodriguez, tant cela semblait évident sur le papier. Les dieux du cinéma en ont, semble-t-il, décidé autrement. Que reste t-il de ce fantasme cinéphile ?