Projeté à Cannes 2024, Caught by the Tides du réalisateur chinois de renom Jia Zhang-ke, est une œuvre ambitieuse et désarçonnante, un patchwork de tout son univers. Renommé Les Feux sauvages pour sa distribution française via Ad Vitam, il est présent dans nos salles depuis ce mercredi.
Depuis 2023, année qui célébra les 120 ans d'Ozu Yasujiro, une grande partie de sa filmographie a connu les honneurs d'une réédition, que ce soit sur grand écran avec des rétrospectives ou via le support physique avec des coffrets incontournables, et ce toujours grâce à l'éditeur Carlotta Films. Et en ce début d'année, c'est le film Gosses de Tokyo qui a les honneurs d'une ressortie, dans une copie restaurée magnifique. Soit une belle occasion de se replonger dans cette comédie douce-amère.
Pour bien commencer l'année, les salles françaises accueillent un bien étrange animé distribué par Dissidenz. Schirkoa était initialement un court-métrage de 15 min réalisé par le dessinateur indien Ishan Shukla, sur son temps libre quand il travaillait comme vidéaste pour un monastère, et le premier film d'animation indien à être retenu pour les Oscars. Après bien des péripéties, Schirkoa : la cité des fables est un long-métrage d'animation développant l'univers et l'histoire du court-métrage.
Cinq ans après le remarqué Un Printemps à Hong Kong, Ray Yeung revient sur nos écrans grâce à Nour Films, pour parler de la société hongkongaise, et en particulier du regard porté sur les couples de même sexe avec Tout ira bien. Dans sa nouvelle variation, après le couple d'hommes vieillissants, il s'intéresse à l'histoire d'un couple de femmes d'âge mûr, Angie et Pat, et aux conséquences que peut avoir le fait de nommer ou de ne pas nommer une relation.
Eurozoom distribue en salles cette semaine Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre de Yakuwa Shinnosuke, adaptation d'un classique de la littérature enfantine au Japon, et poignante évocation du Japon belliqueux des années 40 à travers le regard naïf d'une enfant.
Après le très attachant Jésus (2018), le jeune réalisateur Okuyama Hiroshi revient avec My Sunshine, distribué par Art House, beau récit d'apprentissage aux antipodes des poncifs du récit sportif.