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Grand succès de l’année 2012 avec près de 4,7 millions d’entrées en Corée du Sud, ce film de Yun Jong-bin a été qualifié par un journaliste du Time comme « le film de gangster coréen dont serait fier Martin Scorsese ». Nameless Gangster est-il le Goodfellas du pays du matin calme ? Par Marc L’Helgoualc’h.
Réalisé il y a deux ans, Genpin de Naomi Kawase sort enfin sur nos écrans. Un beau film documentaire, qui pâtit de son relatif manque d’ambition. Par Antoine Benderitter
Oasis est le troisième long métrage de Lee Chang-dong, réalisateur coréen au style particulier qui allie réalisme documentaire et visions fantastiques. Au milieu des multiples films de genre sur lequel le cinéma coréen continue de se bâtir une solide réputation de par le monde viennent parfois percer des œuvres plus confidentielles, déroutantes mais sublimes. Oasis, sorti chez nous il y près de dix ans maintenant, en fait partie, et constitue sûrement l’œuvre la plus forte et la plus aboutie de Lee Chang-dong. Par Clément Pascaud
Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris consacre sa section « classiques » à des films scandaleux teintés de sexe. C’est l’occasion de (re)découvrir An Empty Dream de Yoo Hyeon-mok, un véritable ovni dans le cinéma coréen des années 60 mêlant onirisme chirurgico-dentaire, sadomasochisme et expressionnisme allemand. Par Marc L'Helgoualc'h.
La troisième édition du festival du cinéma en ligne Asian Connection nous proposait comme deuxième film coréen de la sélection, Barbie, de Lee Sang-woo, réalisateur méconnu de films à petits budgets. Rien d'innocent ou de doucereux dans ce Barbie, mais un film des plus noirs, basé sur un fait divers réel des années 1990, dont la réussite doit beaucoup à la mise en scène efficace et au talent de ses jeunes acteurs. Par Aiko Serialwriter & Shaya.
Après Furusato 2009, esquisse documentaire, Tomita Katsuya revient avec son troisième long métrage Saudade, portrait (autoproduit) d’une ville en déliquescence. Par Jérémy Coifman.