rester connecté
Mot de passe oublié ?
L’édition 2012 du festival Kinotayo a fait preuve d’audace en proposant After School Midnighters. Entre films d’auteurs mélancoliques, documentaires poignants et autres œuvres plus expérimentales, ce long métrage d’animation loufoque et décomplexé nous a franchement surpris. Par Clément Pascaud
Premier coup de cœur du festival Kinotayo 2012, Death of a Japanese Salesman est un voyage dont personne ne peut ressortir indemne. Par Jérémy Coifman.
En septembre dernier, nous vous relations sur Eastasia l’étonnant projet du jeune réalisateur français Guillaume Tauveron qui décidait d’aller tourner le script de son court-métrage au Japon avec une équipe locale (acteurs comme techniciens). Surmontant les obstacles (notamment ceux liés aux catastrophes que connurent le pays et qui retardèrent le tournage), Guillaume Tauveron revint avec un montage de 60 minutes sous le bras si convainquant qu’il parvint à trouver un financement pour filmer des séquences supplémentaires et le transformer en un long plus conforme à sa vision. Nous avons pu découvrir le résultat de ce désormais long-métrage et le résultat est réellement des plus réussis. Par Justin Kwedi et Thibault Beneteau.
Pour sa 7ème édition, le festival Shadows s’affirme avec le documentaire Luo Village : I and Ren Dingqi de Luo Bing. Le cinéaste tente d’extraire la vérité dans son village natal sur la grande famine chinoise (1958-1961) avec une mise en scène habile qui est à la mesure du sujet, sensible et historique, offrant au spectateur un documentaire instructif et touchant. Indispensable.
Pour sa 7ème édition, le Festival Shadows proposait dans sa section documentaire la diffusion de A village with Two de Zha Xiaoyuan. Une forme maladroite et amateuriste avec néanmoins une réflexion intéressante sur l’évolution de la société chinoise à travers la vie misérable d’un couple d’handicapés.
Troisième film de fiction présenté au Festival Shadows du cinéma indépendant chinois, Sentimental Animal est de loin le plus atypique. Au menu : scènes de réalisme cru, austérité janséniste, éclats symboliques et mise en scène expérimentale. Fascinant. Déroutant. Agaçant. Barbant. C'est selon.