Kabukicho Love Hotel fait partie de ces petits films que l'on attendait avec impatience de découvrir en salles. Présenté à Toronto en 2014, le long métrage était arrivé trop tard pour intégrer la sélection de la précédente édition de Kinotayo. Le film de Hiroki Ryuichi a tout de même eu le temps de se faire une belle petite réputation dans les divers festivals où il fut sélectionné avant d'arriver chez nous en guise de cadeau de Noël. Clignotant tel un néon au milieu des centaines de films indépendants nippons, nous avons pénétré dans l'antre de ces lieux, alléchés par les promesses d'un bon divertissement et de la qualité de sa réjouissante distribution d'acteurs et d'actrices.
Cinéaste japonaise découverte au Festival de Cannes en remportant la Caméra d'Or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still The Water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues. À découvrir le dimanche 22 novembre au Forum des Images, dans la cadre du Festival Un État du monde... et du Cinéma, dont il fait la clôture.
Choi Dong-hoon fait partie de cette génération de réalisateurs coréens qui a commencé à éclore au début des années 2000. Avec quatre films à son actif, dont Les braqueurs, Choi Dong-hoon est venu présenter son cinquième film au Festival du Film Coréen de Paris : Assassination. Plus de 2h d'action, sans aucun temps mort, qui a réuni quasiment 13 millions de spectateurs en Corée !
Après 3 court-métrages dont Election, particulièrement remarqué en 2009, Hong Seok-jae, jeune réalisateur de 32 ans, nous offre un premier long métrage sombre et contemporain: Socialphobia, un brûlot sur le cycle infernal des réseaux sociaux qui rythme la vie de la société coréenne, présenté cette année au Festival du Film Coréen de Paris en présence de son réalisateur.
A Midsummer’s Fantasia fut une des belles surprises du récent Festival du Film Coréen à Paris. Il s’agit de la troisième réalisation de Jang Kun-jae et constitue une commande du Festival International du Film de Nara au Japon. Il s’agit bien sûr de la région d’origine et du cadre filmique privilégié de l’emblématique réalisatrice japonaise Naomi Kawase qui a proposé le projet à Jang Kun-jae. Le sujet était libre mais avait pour contrainte d’être tourné à Nara, obligeant le cinéaste coréen à se détacher de l’imagerie irrémédiablement associée au cinéma de Naomi Kawase dans ce cadre. Jang Kun-jae place donc cette difficulté au cœur de son dispositif narratif par la construction déroutante du récit.
Il y a toujours un moment où l'enthousiasme à la sortie d'une séance déborde un peu trop et quand le rédacteur en chef lance (en croisant les doigts) « alors, qui veut parler de celui-ci ? », on s'entend répondre sans réfléchir « pas de souci je m'en occupe »... au grand soulagement des confères qui commençaient à se scruter, inquiets, du coin de l’œil. Il est vrai que l'objet en question a largement divisé le public du FFCP 2015.