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Mot de passe oublié ?
A Midsummer’s Fantasia fut une des belles surprises du récent Festival du Film Coréen à Paris. Il s’agit de la troisième réalisation de Jang Kun-jae et constitue une commande du Festival International du Film de Nara au Japon. Il s’agit bien sûr de la région d’origine et du cadre filmique privilégié de l’emblématique réalisatrice japonaise Naomi Kawase qui a proposé le projet à Jang Kun-jae. Le sujet était libre mais avait pour contrainte d’être tourné à Nara, obligeant le cinéaste coréen à se détacher de l’imagerie irrémédiablement associée au cinéma de Naomi Kawase dans ce cadre. Jang Kun-jae place donc cette difficulté au cœur de son dispositif narratif par la construction déroutante du récit.
Il y a toujours un moment où l'enthousiasme à la sortie d'une séance déborde un peu trop et quand le rédacteur en chef lance (en croisant les doigts) « alors, qui veut parler de celui-ci ? », on s'entend répondre sans réfléchir « pas de souci je m'en occupe »... au grand soulagement des confères qui commençaient à se scruter, inquiets, du coin de l’œil. Il est vrai que l'objet en question a largement divisé le public du FFCP 2015.
Ryoo Seung-wan commence à être vétéran du FFCP dont il était notamment l'invité en 2010 lors de sa 5ème édition avec une master class à la clé. Il revient cette année pour présenter en séance d'ouverture sa dernière réalisation qui demeure son plus gros succès à ce jour avec pas moins de 13 millions de spectateurs.
Presque inconnu dans nos contrés, Jang Jin, cinéaste coréen et auteur dramaturge populaire dont un seul film [Guns and talks (2001)] a eu droit à une sortie vidéo France, est à l'honneur en cette rentrée coréenne dans le cycle Séoul Hypnotique au Forum des Images. Une occasion de faire la lumière sur son travail et de parler de son polar Man on high heels qui sera distribué en salle l'été 2016 par Zootrope films.
Joli coup pour L’Etrange Festival qui a programmé en avant-première mondiale Ghost Theatre, le nouveau film de Nakata Hideo, le réalisateur qui a effrayé des millions de personnes avec Ring. Un retour gagnant pour Nakata après une série de films insignifiants ou ratés ?
2015 restera à coup sûr une année importante dans la filmographie de Sono Sion. Avec pas moins de cinq réalisations, le metteur en scène prouve à la fois sa passion inébranlable pour son médium, mais parvient également à prolonger sa filmographie en la menant dans des directions inattendues. Là où de nombreux stakhanovistes japonais tournent déjà en rond au bout de trente ans de métier, Sono Sion n'en fini pas de nous surprendre. L'Étrange Festival présente cette années deux de ses films, chacun dans un registre très différents, comme pour souligner le caractère insaisissable du bonhomme. Intéressons nous ici à Love and Peace, une oeuvre aux antipodes de l'autre film présenté, Tag.