C'est Une Affaire de famille qui remporte la Palme d'Or du 71ème Festival de Cannes. Retour sur le film de Kore-eda Hirokazu avec Gaël Martin de Cinematraque !
Jafar Panahi, le plus cinéphile des VPC revient sur la Croisette et une nouvelle fois, il nous embarque pour creuser les méandres de l’Iran interdit. Toujours assigné à résidence, et sous le coup d’un possible emprisonnement, le réalisateur perse continue de troller les autorités islamiques. Bien qu’interdit d’exercer son métier de cinéaste, Panahi n’en finit pas de faire des films. C’est tout le paradoxe du cinéma, les contraintes sont rarement un frein pour la créativité, elles peuvent même participer à libérer cette dernière. On pourrait presque remercier les gardiens de la révolution de foutre des bâtons dans les roues de la caisse à Jafar. À l’instar de son maître, Abbas Kiarostami, le cinéaste contourne la censure en utilisant sa voiture pour raconter des histoires et faire exploser les frontières de son assignation à résidence.
Proposition a été faite à quatre réalisateurs thaïlandais d’imaginer leur pays dans 10 ans. Y ont contribué Aditya Assarat, Chulayarnnon Siriphol deux jeunes pousses de la région et Wisit Sasanatieng, connu en France surtout pour son film Les Larmes du Tigre noir western totalement allumé et Citizen Dog. Mais c’est surtout la présence impressionnante d’Apichatpong Weerasethakul qui a attiré les quelques festivaliers dans la salle du Soixantième pour assister à ce film à sketchs. Si le ton de l’ensemble n’invite pas à l’espoir, c’est que la Thaïlande traverse depuis 2013 des temps agités.
Le dernier film de Wang Bing, Les Âmes mortes (Dead Souls) était présenté à Cannes en Séance spéciale. Marin Gérard nous livre ses impressions sur la nouvelle fresque documentaire de 496 minutes du réalisateur de À l'ouest des rails, qui part à la recherche des prisonniers morts dans les camps de rééducation de Jiabiangou et de Mingshui, au nord-ouest de la Chine, en 1957.
Présenté au Festival d’Okinawa, Please Remember Me de Peng Xiaolian révèle au travers de sa douce histoire d’amour, une profondeur et une intelligence assez incroyables.
Premier film vu au Okinawa international Movie Festival 2018 et premier coup de cœur. Born, Bone, Born de Gori (Teruya Toshiyuki), adaptation par le réalisateur de son propre court métrage multi récompensé en festival, séduit par sa simplicité et sa troublante gestion de la comédie. Présentation et rencontre avec son réalisateur Teruya Toshiyuki.