Entre deux films de la compétition, rien de mieux qu’un film de Miike Takashi pour se reposer le cerveau. Le cinéaste japonais avait déjà embrasé la Quinzaine des Réalisateurs il y a deux ans avec le rigolo mais un peu trop long Yakuza Apocalypse. Il tente de réitérer l’expérience en présentant cette fois-ci Blade of the Immortal, son adaptation du manga L’Habitant de l’infini en hors-compétition. Avis de Nicolas Lemerle et entretien par Victor Lopez.
Le Brussels International Fantastic Film Festival propose toujours quelques films décalés aux festivaliers, et cette année ne fait pas exception à la règle. Hentaï Kamen : The Abnormal Crisis, suite de Hentaï Kamen : Forbidden Super Hero a donc surpris les spectateurs, l'ambiance toute particulière du festival étant idéale pour ce type d'oeuvre. Cette 35ème édition du BIFFF le proposant en compétition internationale, nous nous devions de nous pencher sur ce film très particulier.
Le Brussels International Fantastic Film Festival projette énormément de films sombres ou violents. Pourtant, le spectateur trouve souvent, au sein de la programmation, un ou deux film où les enfants sont admis. Saving Sally, en compétition 7ème parallèle, est de ceux-ci. Projeté à 14h un dimanche lors de cette 35ème édition du BIFFF, le film n'a, sans surprise, pas attiré la plus grande foule. Pourtant, les spectateurs venus voir ce conte philippin ont visiblement été conquis, comme l'ont prouvé les applaudissements nourris face à ce spectacle surprenant. Et si le jury n'a pas récompensé le film, la mention spéciale qu'il lui a attribué a bien prouvé qu'il avait été sensible à Saving Sally.
Shinzuke Sato est habitué des adaptations de manga. Il s'est chargé, outre cette suite de Death Note, de Gantz, d'I Am A Hero (récompensé l'année dernière du Corbeau d'or au BIFFF) et il travaille actuellement sur Bleach. Cette 35ème édition du Brussels Intarnational Fantastic Film Festival permet de découvrir cette nouvelle déclinaison de l'univers de Death Note, hors-compétition
Le Brussels International Fantastic Film Festival a toujours été éclectique dans sa programmation, et cette 35ème édition ne fait pas exception à la règle. Présenté en compétition internationale, Vanishing Time: A Boy Who Returned met en avant une volonté de raconter une histoire d'amour avec douceur et poésie. Ce récit a plu au jury international, qui lui a remis une mention spéciale.
Stephen Chow est un cinéaste à part dans nos contrées. Découvert en grandes pompes grâce à sa comédie footbalistique Shaolin Soccer (2001 - 660 000 entrées salles), succès qui en entraîna logiquement une poignée d’autres, plus modestes, avec les exploitations successives de Crazy Kung-fu et CJ7. On attendait donc avec enthousiasme cet effet de rebond qui aurait dû garnir les rayonnages de nos magasins culturels des nombreux inédits du bonhomme. A de rares exceptions près (un coffret HK et Bons baisers de Pékin), sa filmographie demeure malheureusement quasi inconnue chez nous. La faute incombant en partie à ces vauriens de Weinstein qui, non contents de charcuter les films qu’ils exploitent, s’étaient octroyés au passage les droits à l’international de classique tels que King of Comedy et God Of Cookery dans le but d’en réaliser des remakes US.