Au commencement il y avait Sleep Tight, de Jaume Balaguero et Alberto Marini. Kwon Lee décide d'en faire le remake, et le Brussels International Fantastic Film Festival, toujours là pour mettre en avant le polar coréen, le projette lors de sa 37ème édition, dans la compétition thriller. Le film, découvert pour la première fois en Europe lors du festival, gagne le prestigieux grand prix thriller, une récompense amplement méritée pour une sélection pourtant pleine d'excellents films.
Drug War, de Johnnie To, n'était pas son meilleur film. Cela ne l'a pas empêché d'être choisi par Lee Hae-young, qui a décidé d'en faire un remake, Believer. Sa sélection, au sein de la compétition thriller de la 37ème édition du Brussels International Fantastic Film Festival, était l'occasion de découvrir de quel bois il était fait, et s'il disposait de son identité propre.
Le film omnibus 21st Century Girl, qui sort prochainement au Japon, rassemble quatorze jeunes réalisatrices Japonaises qui signent chacune un film de huit minutes. Certaines d’entre elles n’hésitent pas à afficher une dette envers l’univers shojo mis en place par Iwai Shunji .
His Lost Name, le premier long-métrage de Hirose Nanako sort prochainement en salles à Tokyo. La réalisatrice fit ses débuts auprès de Kore-eda Hirokazu, et resta à ses côtés pour un apprentissage de longue durée, de 2011 à 2016, période au cours de laquelle elle œuvra chez Bun-Buku, la société de production fondée par Kore-eda et Nishikawa Miwa. On retrouve son premier long-métrage, His Lost Name, avec Yagira Yuya, acteur primé à Cannes en 2004 pour Nobody Knows de Kore-eda en compétition au Festival des cinémas d'Asie de Vesoul.
The Chrysanthemum and the Guillotine de Zeze Takahisa est une des bonnes surprises du dernier Festival Kinotayo : une fresque au résonances politiques toujours vivaces.
Après la découverte cette année du remarquable Have a Nice Day, SHe est l’occasion de découvrir un autre versant de l’animation indépendante chinoise. C’est le canal idéal pour les œuvres « à message » de cette animation chinoise, les moyens limités stimulant l’imagination et le propos de ses créateurs. Il s’agit là du premier long-métrage de Zhou Shengwei après une série de courts remarqués et se caractérisant par leur sens de la dérision et de l’absurde. On retrouve de cela dans SHe, projeté au Festival du Cinéma d'Auteur Chinois, à travers un environnement oppressant et un propos captivant animé en stop-motion.