Il y a de cela deux ans, Fabien Mauro avait, via son livre Ishiro Honda, humanisme monstre, permis aux cinéphiles comme aux néophytes les plus curieux de découvrir la vie et l’œuvre du célèbre cinéaste japonais, créateur de l’incontournable Godzilla. Il doit sa renommée à ses films tournés dans le Japon d’après-guerre, principalement des films de monstres. Mais Honda Ishiro est un arbre, certes majestueux, mais qui cache la forêt d’une quantité hallucinante de films de genre tournés après la guerre. Et c’est cette passionnante et foisonnante partie de l'histoire du cinéma fantastique que Fabien Mauro nous conte dans son nouveau livre Kaiju, envahisseurs et apocalypse : l'âge d'or de la science-fiction japonaise.
Parmi les plus grands cinéastes japonais du siècle dernier, Uchida Tomu demeure assez discret en Occident. Le Détroit de la faim est pourtant un monument du film noir dont l’écho résonne sur les parois du Chien enragé ou d’Entre le ciel et l’enfer de Kurosawa. On peut retrouver ce film depuis 2009 en DVD chez Wild Side dans la collection « Les introuvables / l’âge d’or du cinéma asiatique ».
Hosoda Mamoru, que l'on présente comme « l’héritier de Miyazaki » confirme, avec Le Garçon et la Bête, sorti en 2016, qu’il est devenu l’un des réalisateurs majeurs du cinéma d’animation. Et surtout un réalisateur à part. Si vous avez raté cette pépite en salles, il est temps d'ouvrir OCS !
Après une excursion américaine peu glorieuse et une collaboration oubliable avec Arnold Schwarzenegger (Le Dernier Rempart – 2013), Kim Jee-woon est revenu dans son pays natal en 2016 avec The Age of Shadows. Si vous ne l'avez pas encore vu, vous pouvez vous rattraper sur OCS !
La 42ème édition du festival Cinéma du réel n'a malheureusement pas pu se dérouler physiquement. Toutefois, une partie de la sélection se trouve sur la toile, et notamment le moyen-métrage The Choice de Gu Xue, en compétition internationale. Ce dernier se déroule lors d’un plan séquence de 66 minutes, où les membres d’une famille se réunissent pour prendre une décision importante.
La 42ème édition du festival Cinéma du réel n'a malheureusement pas pu se dérouler physiquement. Toutefois, une partie de la sélection se trouve sur la toile, et notamment, We Still Have to Close our Eyes réalisé par John Torres qui nous plonge dans un Manille sous tension. Une oeuvre étrange et hybride qui intrigue et glace le sang.