De si petites mains et les dégâts qu’elles entraînent. L’un des deux succès foudroyants du box office japonais en 2016 avec Your Name de Shinkai Makoto, Shin Gojira aura tout écrasé sur son passage, par son budget, son studio, Toho, et le tandem Anno-Higuchi. On ne présente plus Anno Hideaki, maître d’œuvre de Neon Evangelion, mais aussi réalisateur de Cutie Honey ; quant à Higuchi Shinji, héritier de Eiji Tsuburaya, on lui doit l’inénarrable Attack of The Titans.
Deux parutions universitaires importantes à signaler, dont le premier mérite est celui de proposer d’autres axes de lectures de films et d’installations venues de Thailande et du Japon, privilégiant le rôle du cadre et contexte chez David Teh (Thai Art : Currencies of the Contemporary), professeur à l’Université Nationale de Singapour et celui des genres et des systèmes de production chez Alex Zahlten (The End of Japanse Cinema Duke) qui enseigne à Harvard.
Pour ce qui fut annoncé comme son centième film, le réalisateur de Visitor Q et d’Audition s’est fait plaisir, en se consacrant à ce qui l’occupe depuis près de deux décennies, l’adaptation d’un manga, cette fois Mugen no Junin de Samura Hiroaki . C’est à dire en ne créant pas la surprise.
C'est directement en VoD sur la nouvelle plateforme e-cinema.com que l'on peut découvrir le 1er décembre l'ultime volet de la trilogie de Yakuza Eiga signée Kitano Takeshi : Outrage Coda. Stephen Sarrazin nous livre sa réflexion sur le dernier film du réalisateur de Hana-bi.
Chim Pom, collectif Japonais d’artistes activistes, mène depuis 2005 une œuvre qui s’appuie sur la performance, les installations vidéo, et les collaborations avec des créateurs célèbres, tels le peintre Makoto Aida et le cinéaste Sono Sion, ainsi qu’avec danseurs, musiciens et autres figures des subcultures de Tokyo.
À l’occasion de la projection de la version cinéma de Tokyo Vampire Hotel à L'Étrange Festival, Stephen Sarrazin revient sur la série de Sono Sion.