Au début des années 2000, entre deux longs-métrages, Tsukamoto Shinya se lance dans la réalisation d'un moyen-métrage, Haze, qui marquera une bascule dans sa mise en scène, ou du moins lui permettra d'illustrer de manière novatrice sa fièvre créatrice. Le résultat est assez curieux, déroutant mais loin d'être inintéressant.
Cinéaste de tous les extrêmes ayant rapidement obtenu le statut de réalisateur culte et inclassable avec son diptyque Tetsuo, ainsi que Tokyo Fist et Bullet Ballet, Tsukamoto Shinya continue avec Vital d'amorcer son virage cinématographique de début de nouveau millénaire. Après le sensuel et troublant A Snake of June, Vital arrive à point nommé pour déstabiliser encore plus les cinéphiles admirateurs du cinéaste nippon.
MUBI a sélectionné les chefs d'œuvre de Kitano Takeshi pour son mois de juillet. On se replonge dans Kids Return, réalisé en 1996.
Après les excès organico-métalliques des deux Tetsuo et les drames tout aussi radicaux Tokyo Fist et Bullet Ballet, le metteur en scène Tsukamoto Shinya se lance dans un genre où on ne l'attendait pas, le thriller érotique. Un pas de côté thématique qui peut surprendre, mais pour un résultat aussi singulier que passionnant.
Après les excès visuels et sensoriels de sa Tokyo Trilogy composée de Tetsuo, Tetsuo II et Tokyo Fist, le réalisateur japonais reste dans la capitale nippone pour un long-métrage formellement aux antipodes de ses premiers films, Bullet Ballet. Mais si sur la forme il semble s'être assagi, sur le fond, il n'a rien perdu de sa force de frappe, aussi violente que profondément nihiliste et désenchantée. Et c'est évidemment à (re)découvrir dans le coffret édité par Carlotta Films.
Après les expérimentations jusqu'au-boutistes du diptyque Tetsuo, continuons la (re)découverte de la filmographie de Tsukamoto Shinya avec Tokyo Fist, éloge désenchanté de la violence par un réalisateur qui, s'il met de côté ses idées fantastiques les plus folles, n'en demeure pas moins capable d'asséner à nouveau un uppercut ravageur au spectateur.