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Parmi les invités du cycle Séoul hypnotique nous avons eu le plaisir de rencontrer le talentueux Leesong Hee-il, cinéaste indépendant coréen, auteur des films Night Flight découvert au FFCP l'an passé et No Regret (disponible en DVD chez We & co). Il fut le premier de la profession à faire son coming-out dans son pays et réalise depuis presque 10 ans des films traitant de l'homosexualité masculine. Un cinéma nocturne et séduisant à la lisière du mélodrame social et du film queer.
Maintes fois nominés, récompensé du prix d'interprétation féminine pour Kuroki Haru au Festival de Berlin en 2014, et lauréat du Soleil d'or au cours de la dernière édition de Festival Kinotayo à Paris La Maison au toit rouge est l'un des rares films du cinéaste japonais Yamada Yoji a être distribué en France. À l'occasion de sa sortie en DVD le 1er septembre, retour sur les raisons justifiées ou non d'un tel engouement.
Depuis 10 ans déjà, durant les vacances de la Toussaint, a lieu à dans la capitale le Festival du Film Coréen à Paris. 10 ans que les spectateurs parisiens férus de cinéma asiatique et de culture coréenne ont trouvés leurs RDV. Pendant cette première décennie, ce petit festival a connu bien des mutations, a changé de nom, a fait le tour du quartier latin avant de s'installer confortablement dans les salles du Publicis. Arrivé à point nommé presque dix années après la naissance de la Nouvelle vague coréenne, cette première salve de films à succès qui ont portés le 7ème art coréen parmi les cinéphilies contemporaines incontournables, le FFCP a permis de dresser un premier bilan. Au fil de sa programmation il a dessiné un panorama des auteurs qui comptent, des genres les plus populaires mais aussi des moins représentés, de faire la lumière sur le cinéma indépendant, et de soutenir les premiers longs comme les courts de jeunes cinéastes qui deviendront peut être les grands de demain. Durant tout ce temps, il a éclairé les spectateurs sur la culture du pays, son histoire, son folklore et ses mœurs au travers de documentaires passionnants et des rétrospectives de films de patrimoine. Le FFCP c'est aussi les masterclass animées par Bastian Meiresonne, les rencontres avec les cinéastes et les acteurs, cette proximité avec ceux qui produisent et diffusent cet art et ce divertissement. Un événement qui réunit chaque année un public fidèle, autant séduit par la qualité de la sélection de films que de l'accueil chaleureux de l'équipe du festival et ses jeunes bénévoles en sweats colorés. C'est pour toutes c'est raisons et bien d'autres encore que nous sommes partenaires et soutenons ce festival. Pour marquer le coup et souffler en avance les bougies de ce dixième anniversaire nous avons interrogé David Tredler chef programmateur de la section Paysage du FFCP, qui a intégré l'équipe au cours de la sixième année. L'occasion pour nous de revenir avec lui sur le parcours du festival et d'avoir un aperçu de ce qui nous attends durant cette nouvelle édition.
Presque inconnu dans nos contrés, Jang Jin, cinéaste coréen et auteur dramaturge populaire dont un seul film [Guns and talks (2001)] a eu droit à une sortie vidéo France, est à l'honneur en cette rentrée coréenne dans le cycle Séoul Hypnotique au Forum des Images. Une occasion de faire la lumière sur son travail et de parler de son polar Man on high heels qui sera distribué en salle l'été 2016 par Zootrope films.
Rencontre avec Jang Jin, vennu présenter au Forum des Images son étonnant Man On High Heels en ouverture du cycle Séoul Hypnotique. Une interview réalisée en partenariat avec Kpop Life Magazine.
Depuis la mi septembre la France et la Corée du sud fêtent leurs 130 ans d'échanges diplomatiques et ce pendant une année entière. L'occasion de mettre en lumière la culture coréenne et plus particulièrement leur cinéma qui depuis bientôt 20 ans fait le bonheur de tous cinéphiles amateurs de films asiatiques. Le Forum des Images, lieu culturel de la Mairie de Paris, à mis en œuvre une rétrospective pour le moins exhaustive autours de la thématique de la ville de Séoul, capitale de la Corée du Sud. Sur pas moins de 80 films, le cycle Séoul hypnotique explore les différentes facettes de cette cinéphilie, allant des prototypes du mélodrame coréen de la fin des années 50 en passant par les films émergeant de la Nouvelle Vague apparue au milieu des années 90, et nous offre in fine un panorama du cinéma contemporain qui démontre la vitalité et la diversité de ses films, provenant aussi bien du circuit des indépendants que des grosses compagnies.