East Asia a un an et il est grand temps pour ses rédacteurs de se dévoiler un peu plus ! Chaque semaine jusqu’à la fin de l’année, les mystérieuses plumes du site répondent à quatre questions, qui vous permettront de mieux les connaitre : Quelle est votre fonction au sein d’East Asia ? East Asia, c’est quoi pour vous ? Vos 3 films de chevet ? 3 textes représentatifs de ce que vous avez écrit pour le site ? Aujourd’hui, c’est Victor Lopez qui s’y colle !
Quelle est votre fonction au sein d’East Asia ?
Rédacteur en chef.
East Asia, c’est quoi pour vous ?
East Asia est un site de passionnés pour les passionnés, un regard journalistique totalement libre et indépendant sur des cinématographies originales, qui montre qu’il existe, du Japon à l’Inde en passant par la Chine ou la Corée, des alternatives aux formes les plus dominantes et connues. Partant de tous les cinémas d’Asie, de Weerasethakul au dernier Jackie Chan, East Asia est surtout une fenêtre sur la société et la culture des pays en question…
Mais attendez une minute, c’est mon édito de lancement du site ça ! Et bon bah, ça n’a pas changé, sauf qu’on est plus nombreux et donc encore plus passionnés ! On parle aussi bien de nanars HK que d’obscurs cinéastes japonais d’après guerre… Et ce n’est que le tout début !
Vos 3 films de chevet ?
* Les sept Samouraïs de Kurosawa : ça fait chef d’œuvre officiel, un peu comme si on répondait Citizen Kane pour son film préféré, mais le côté drame épique reste encore aujourd’hui indépassable, avec son impressionnante bataille finale, magnifique et pathétique à la fois. On dit souvent d’un épique film qu’on a assez apprécié : « C’était pas mal, mais ce n’est pas Les sept Samouraïs», hé bien là, c’est Les sept Samouraïs et le film mérite non seulement sa réputation, mais est encore incroyablement plus riche qu’elle.
* Chungking Express de Wong. Je ne vais pas dire Wong Kar-wai, c’était mieux avant parce que j’espère toujours que ce sera encore mieux plus tard, mais la période où il a pondu Chungking Express, Fallen Angels et Les Cendres du temps reste un sommet indépassable d’envoutement cinématographique pur !
* Une balle dans la tête de Woo. On est donc à deux films HK des années 90, mais je l’ai revu tout récemment et le choc est toujours aussi intense qu’à la première vision ! Ça ressemble parfois à un gigantesque bordel émotionnel, ou se mêlent le sang et la violence, tant l’histoire et les événements extérieurs (guerre, émeutes, etc.) sont les exacts reflets des tourments internes des personnages. Même la naïveté, que le film n’évite parfois pas, se rapproche du sublime dans ce film paroxystique, où tous les défauts sont effacés par une sincérité et un premier degré confondant. C’est comme ça qu’on l’aime, John Woo, quand il signe des chefs d’œuvre viscéraux qui font effectivement l’effet d’une balle dans la tête…
3 textes représentatifs de ce que vous avez écrit pour le site ?