La compétition de longs métrages est ainsi particulièrement alléchante, tout d’abord parce qu’elle est présidée par le génial et éclectique Lee Myung-se (ha, Sur la trace du serpent, qui nous avait électrisé par son audace bien avant Memories of murder !) et que les Cyclos d’or de 2010 avaient été attribués à deux très beaux films : Je ne peux pas vivre sans toi de Leon Dai et Cow de Guan Hu. Cela donne donc bien envie de découvrir ceux de cette année.
Autre événement à ne pas rater, un regard sur le cinéma coréen qui n’a rien à envier à celui du Made in Asia que nous chroniquions ici. La sélection revient sur 65 ans de cinéma (1945-2010) en 27 films, occasion idéale de constater encore une fois qu’il y a eu une production foisonnante et passionnante entre Kim Ki-young (The Housemaid, 1960) et Park-Chang-wook (Old Boy, 2002) et même avant puisqu’on découvrira Le Pays du cœur de Yun Yong-gyu de… 1949. Il est d’ailleurs amusant (et un peu triste…) de noter que la plupart des films proposés datant d’avant les années 90 sont parfaitement inédits dans nos contrés.
Enfin, autre raison de se réjouir, le festival offre une carte blanche au grand cinéaste de la mémoire cambodgienne : Rithy Panh. L’occasion de revoir l’indispensable S21, la machine de mort khmère rouge et tous les films du réalisateur, mais aussi de découvrir une sélection faîte par le documentariste de jeunes cinéastes cambodgiens et même d’inédits du seul roi cinéaste au monde : SAS Norodom Sihanouk.
Pour plus d’informations, rendez vous sur le site officiel.
A lire :
Notre dossier Satoshi Kon, auquel le festival rend un hommage cette année.
Victor Lopez.