Dans le cadre de l’événement Indonésie, un portrait d’artistes, qui se déroulera à Paris, au Musée national des arts asiatiques – Guimet, deux films indonésiens seront projetés le 8 avril !
De Bali à la Papouasie, d’Antonin Artaud au gamelan, à travers les arts plastiques, le récit d’aventure, la curiosité d’intellectuels et d’artistes occidentaux, le cinéma, la musique et la danse Indonésie, un portrait d’artistes est une invitation à rencontrer un archipel souvent ignoré.
Dans le prolongement de la journée du 7 avril qui mettra à l’honneur Walter Spies, notamment en projetant son film L’Ile des démons, réalisé en 1933, le musée propose de découvrir à travers la création cinématographique contemporaine indonésienne une figure féminine tutélaire du pays et une autre vision de Bali, moderne celle-là.
Le 8 avril à 14h sera ainsi projeté le film autobiographique Kartini de Hanung Bramantyo. Kartini naît en 1879, pendant la période coloniale des Indes néerlandaises. A l’âge de douze ans elle maîtrise le néerlandais, qui lui ouvre les portes de l’éducation par la lecture. Vivant de l’intérieur les vicissitudes de la vie féminine (polygamie, sujétion au mari, etc.) Kartini devient par ses actes et ses écrits une pionnière des droits des femmes et un symbole national.
Puis à 16h30, les spectateurs pourront découvrir The Seen and Unseen de Kamila Andini. Tantra et Tantri sont jumeaux. Lorsque Tantra tombe malade et perd progressivement l’usage de ses sens, sa jeune sœur, du haut de ses dix ans se crée un nouvel univers de perceptions. Entre dialogues imaginés avec son frère, danses de la vie quotidienne et immersion dans le Sekala Niskala, conception holistique du visible et de l’invisible de la vie balinaise, le film nous plonge dans une sublime représentation de l’Indonésie et de l’univers de ses enfants.
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Elvire Rémand.