Avec un climat politique sous tension en Corée du Sud, The Mayor s’affiche comme une œuvre contemporaine et critique d’un pays confronté à la corruption.
Park In-je réalise avec The Mayor son second long-métrage. Son premier, Moby Dick, portait déjà un lourd jugement sur la société coréenne. Même si le thème récurrent de la corruption ou de la vérité cachée est très redondant au Pays du Matin calme, The Mayor s’annonce encore plus proche de l’actualité du pays.
Rappelons qu’en décembre 2016, la Présidente Park Geun-hye, fille du très contesté ex-président Park Chung-hee, a été destituée de sa fonction après une lourde enquête. Le 30 mars 2017, elle est arrêtée pour cette même affaire. Dans ce dossier, il est question de haute corruption due à une proche de la chef d’Etat, chamane et manipulatrice, surnommée la « Rasputine » de Corée. Cette femme aurait fomenté dans l’ombre, sans fonction officielle pour son propre profit. En résulte un jugement prochain pour celle-ci et une détention provisoire pour Park Geun-hye.
Mais revenons au film : The Mayor nous exposera les élections municipales de Séoul. Byun Jong-goo (Choi Min-sik), déjà élu deux fois, retente sa chance. Mais il semblerait que cette fois-ci, la machine médiatique s’emballe et cette campagne tournera au fiasco.
On retrouvera côté casting Kwak Do-won (The Strangers), Shim Eun-kyung (Dernier train pour Busan) et Moon So-ri (Hill of Freedom).
On vous laisse sur ce trailer qui, façon The Strangers, nous plonge de plus en plus dans les ténèbres.
Antoine Perrissin.
Source : Asianwiki