Cette semaine, la Corée est à l’honneur, dans cette rubrique DVD, avec trois films nous plongeant dans les méandres du Pays du Matin Calme.
Ces trois métrages dressent un panorama peu réjouissant du pays, comme vous allez le constater. Le film de la semaine, au sein des sorties vidéo, est New World, polar glauque et violent parlant d’un pays gangrené par la pègre, obligeant la police à se montrer encore plus retorse et infâme que les gangsters. Dans cette Corée, il y pleut beaucoup, mais les litres d’eau ne peuvent laver la pourriture et le sang répandu.
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Polar toujours, A Company Man est plus classique et moins passionnant, et montre que les rares endroits où la beauté prévaut ne sont là que pour cacher la pourriture, une pourriture où se terre bien mal une organisation de tueurs à gages. Ce film démontre que « qui a vécu par l’épée, périra par l’épée ».
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Ces deux métrages, réalisés par des personnes différentes, bien qu’étant tous deux des polars, possèdent des ambiances et des déroulements bien éloignés. Pourtant, tous deux contiennent un épilogue se déroulant plusieurs années avant le film, montrant l’insouciance des personnages principaux, avant que les événements dépeints ne les brisent. Intéressante manière de procéder, qui pourrait conduire à un tout nouveau style, tant cette méthode, en quelques images, sans sur-explication, permet d’affecter le spectateur et de combler les blancs entre cette période heureuse et la tristesse violente du film.
Mais la Corée n’est pas qu’un pays morne peuplé de gangsters et de tueurs à gages. C’est aussi une contrée coupée en deux, deux nations, l’une plus secrète que l’autre. Et c’est ce que montre et qu’essaie d’expliquer le documentaire Corée, l’impossible réunification. Lvi s’est plongée dans ce documentaire, pour étudier les propos complexes et visiblement passionnants de cette analyse que nous offre Arte. L’occasion de mieux comprendre ce pays cinématographiquement si intéressant.
Yannik Vanesse.
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