Cette semaine, première expérience américaine pour le réalisateur coréen Park Chan-wook, retour des dinosaures de Spielberg et Jeff Nichols envoie Matthew McConaughey dans le Missisippi. Par Jérémy Coifman.
Le réalisateur d’Old Boy revient et cette fois il embarque pour les USA. Avec un casting alléchant (Mia Wasikowska, Matthew Goode et Nicole Kidman), le thriller hitchcockien scénarisé par Wentworth Miller (le Michael Scofield de Prison Break) intrigue fortement. Les critiques sont élogieuses et on se dit que l’essai américain pourrait être réussi. Bon maintenant on attend surtout Le Transperceneige de Bong Joon-ho !
Pour le 20ème anniversaire des plus célèbres dinosaures de l’histoire du cinéma, ressort Jurassic Park avec un lifting 3D dans l’air du temps. C’est une grosse opération marketing dans la lignée des autres ressorties du genre (Star Wars…) mais même 20 ans après, le film de Steven Spielberg demeure un divertissement d’une incroyable efficacité. Et pour les plus jeunes qui n’ont pas eu la chance de s’émerveiller devant un grand écran, l’expérience est immanquable.
Jeff Nichols en deux films (Shotgun Stories et Take Shelter) s’est forgé une réputation de futur grand. Mud, conte du sud sauvage s’annonce fort. L’interprétation de Matthew McConaughey est louée de toute part et les élans malickiens et spielbergiens s’annoncent sublimes. Alors on fonce au ciné le 1er mai, c’est un jour férié, ça tombe bien.
Et voilà, on continue de violer tous les classiques du cinéma de genre avec toujours autant de vigueur ! On ne compte plus le nombre de remakes, mais on y fonce toujours attendant un petit miracle et par amour pour les originaux. Cet Evil Dead promet un retour « aux sources », on se méfiera toujours. Pas de CGI, des effets spéciaux à l’ancienne, une bande annonce gore et flippante. Yannik Vanesse, à la rédac, en convulse d’impatience !
Le plaisir coupable de ma semaine cinématographique. Pourquoi? Parce qu’Eric Judor est un génie burlesque, parce que sans Ramzy Bédia, il est tellement sensationnel et parce que son talent doit être reconnu à sa juste valeur. L’histoire est accessoire (un riche devant faire face au racisme…), on attend juste le comédien et son abattage. Puis on sait depuis l’ignoble Hallal police d’état qu’il aime jouer les hommes coincés dans une certaine condition sociale (seule idée géniale du film, le maghrébin qui a perdu son accent et dont tout le monde se moque).
Egalement dans les salles…
Roméo et Juliette SF avec Jim Sturgess et Kirsten Dunst.
Denis avec Fabrice Eboué et Jean-Paul Rouve…(no comment)
I Want Your Love « La rencontre du porn gay et du cinéma indépendant », une des meilleures taglines de l’année !
A mercredi prochain !
Jérémy Coifman.