Cette semaine, l’édition hebdomadaire de votre rubrique jeux-video sera un peu spéciale, puisqu’elle se centrera uniquement sur le Paris Games Week, dont nous vous parlions la semaine dernière. Cette semaine, la première partie : les jeux testés ! Par Tony F.
Insert Coin du dimanche 23octobre 2011.
Un focus en deux parties donc : celle-ci sera dédié aux jeux du salon, et la seconde partie, dimanche prochain, s’ attardera sur les présentations/conférences tournant autour des trois jeux made in japan : Soul Calibur V, Binary Domain et Sonic Generations. Pour l’heure donc, place aux démos et nouveautés testables en live !
Une ambiance à la hauteur de l’évènement.
Si la première édition du Paris Games Week disposait déjà d’une très forte identité visuelle, avec ses stands vastes et sa mise en scène, certains lui ont reproché un aspect trop axé « Sony » (la place centrale Gran Turismo est souvent citée comme cause) et une guerre sonore entre les stands tout simplement assourdissante. Si la firme est, lors de cette seconde édition, toujours très présente (pour notre plus grand plaisir), elle n’est pas la seule à avoir cette année un espace d’exposition brillant de mille feux, certains stands n’ayant pas hésité a sortir statues massives, hôtesses charmantes et mise en scène enchanteresse.
Mais au delà de la simple promenade dans l’univers vidéoludique, le PGW est avant tout l’occasion de poser enfin les mains – ou dans le pire des cas, les yeux- sur les jeux à venir pour cette fin d’année, voir pour l’année prochaine. Tour d’horizon,donc, de ce que les prochains mois réservent en terme de jeux-vidéo made in japan.
Sega – les vingt ans du hérisson.
Hé oui, ça ne surprendra pas grand monde, mais la star de Sega (en attendant le retour sur la conférence Binary Domain de dimanche prochain) est belle et bien la mascotte bleue de la firme. Tout d’abord avec une démo de la réédition de Sonic CD sur Xboxlive et PSN, ensuite et surtout avec Sonic Generations, qui se dévoilait ce week-end dans plusieurs démos publiques, et une présentation en salle de conférence, sur laquelle nous reviendrons plus en détail dès le week-end prochain. L’occasion de réaliser que le premier n’a rien perdu avec les années, et que le second s’annonce comme l’épisode hommage (fan-service, diront les plus aigris) parfait. Clou du spectacle, une statue de glace sculptée à l’effigie de Sonic attirait à elle tous les flashs et l’attention environnante. Du grand art qui ne trouve égal que dans l’évènement qu’il fête.
Namco-Bandai : Art of Versus Fighting
C’était ce qui venait à l’esprit en arrivant face au stand en question. Une borne d’arcade, à l’entrée, faisait tourner Tekken et ne désemplissait pas. Un box, juste à côté, permettait de tester le prometteur et déjà sublime Soul Calibur V (sur lequel nous reviendrons, là encore, plus en détail dans la seconde partie du compte rendu).
De l’autre côté de la borne, deux cockpit de Formule 1 simulaient le mode multi de F1 2011, nouvelle réference du genre (il faut dire qu’elle n’a pas de concurrents) et sortie depuis quelques semaines déjà. Le gros de la place centrale, quant à lui, était occupé par les adaptations respectives des deux shônen les plus (re)connus du pays : Naruto Ultimate Ninja Storm Generations, et Dragon Ball Z – Ultimate Tenkaichi. Que les fans se rassurent, l’un et l’autre ne bousculeront pas leurs habitudes. Côté Naruto, on retrouve un gameplay copié/collé des précédents opus, avec l’habituelle mise à jour graphique et un nombre de personnages plus conséquents (et pour cause, il réunit cette fois-ci les persos de la première saga et leurs version « shippuden »). Pour Dragon Ball, la « refonte » annoncée par le studio il y a maintenant des mois s’est finalement traduite par un « tout QTE » à outrance. Certains apprécieront, d’autres moins, mais une chose est sûr, ce n’est pas sur cet opus que le gameplay se complexifiera. Enfin, seul dans un coin, un troisième shonen se montrait : Saint Seiya.
Après les deux opus calamiteux de la Playstation 2, la licence revient sous forme de beat them’all dans le plus pur style d’un Dynasty Warriors « linéaire », soit dans la digne lignée du récent Hokuto no Ken. Petite et agréable surprise donc, le jeu se révèlera sûrement plus sympathique qu’on aurait pu le croire de prime abord, et il se pourrait bien là que les fans assidus y trouvent une adaptation honnête.
Dernier jeu du stand, Dark Souls reposait dans un box, attendant de pied ferme les quelques néophytes souhaitant y mourir dans d’atroces souffrances. Le jeu est en effet déjà sorti depuis le début du mois, et si il a déjà la réputation du jeu le plus dur de la génération, on ne saurait trop vous conseiller de l’essayer dans un contexte plus immersif que celui du salon… A moins que vous n’aimiez voir votre personnage souffrir tout en écoutant la musique du stand Cooking Mama 4, juste à côté. Et si c’était ça, la vraie définition du masochisme ?
Nintendo ou l’éternelle boucle.
Qu’on soit bien clair sur ce point : je n’ai personnellement rien contre les jeux Nintendo. Qu’ils soient salons, portables ou annulés, je les apprécie presque tous. Cependant, il faut avouer que d’année en année, chez la firme du plombier, rien ne change vraiment. Et chaque salon est une occasion supplémentaire de s’en appercevoir. Ainsi, c’est sans surprise que nous retrouvons cette année encore Mario, Kirby, Link et les autres mascottes, chacun dans leurs nouveaux jeux respectifs. C’est d’ailleurs certains d’entre eux qui vont contribuer, dans les mois à venir, à rendre la 3DS intéressante, en tout cas en terme de gameplay. Outre un Kid Icarus Uprising faisant plus office de « space harrier like » Nintendo qu’autre chose (l’évolution technique en plus), le stand nous offrait la possibilité de jouer à Luigi’s Mansion 2, juste assez longtemps pour s’apercevoir que oui, le jeu serait sympathique, que oui, la 3D etait superbement bien utilisée, et que oui, techniquement, il est inférieur au premier Luigi’s Mansion.
Peu de surprises également concernant Mario Kart 7 ou Super Mario 3D Land, ceux-ci seront bons et rempliront une fois de plus tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un mario. Côté Wii, The Last Story et Pandora Tower accueillaient les quelques amoureux de RPG impatient de pouvoir toucher ces titres, sur lesquels il est difficile de se prononcer dans une session aussi courte que celle jouée dans un salon. Et puis de toute façon, qu’importe, la vraie star du salon se nommait Link, et trônait sur la majeure partie du stand.
Un Zelda – Skyward Sword dont le rôle était ici donc de clairement rassurer les plus pessimiste tout en faisant trépigner les néophytes : oui, Skyward Sword est LE Legend of Zelda que la Wii à attendu toute son existence, et ce pour la simple raison qu’il nous apporte enfin (du moins on l’espère, un test courant novembre du jeu complet permettra de confirmer ou d’infirmer ces impressions) ce que l’on attendait du vulgaire portage qu’était Twilight Princess. Une précision de la wiimote enfin à la hauteur (malgré quelques petits couacs parfois un brin frustrants, mais souvent inexistants), un design graphique à mi-chemin entre les deux précédents opus qui flatte la rétine malgré l’aliasing et le fossé graphique qui se fait plus que jamais sentir, et surtout, enfin, une magie réinventée. Ajoutons à cela un stand somptueux, et nous obtenons ici l’un des rois du salon.
C’est ici que se clôt la première partie de notre visite du Paris Games Week. Dimanche prochain donc, retour sur les présentations de jeux en présence de leurs créateurs, et sur les premières impressions (écrites à chaud, mais sûrement publiées à froid) sur la Playstation Vita. A très bientôt !
Tony F.
La suite ici : Insert Coin, un oeil sur les jeux-vidéo – Paris Games Week : Part II