Pour l’équipe eastasienne, pas vraiment le temps de souffler : après l’excellent Black Movie, place au génial FICA de Vesoul.
Ah, le début d’année. C’est à chaque fois la période faste, celle des festivals à foison, où on prend la route (le TGV en tout cas) à la recherche de petites pépites cinématographiques, de sensations fortes, de rencontres aussi. Malgré le calendrier serré et les litrons de cafés, cette période de l’année se révèle passionnante à chaque fois.
Ce sont les instants où l’on est content de faire partie de l’aventure, sans faire les blasés de service. Après le périple à Genève, direction Vesoul. Comme chaque année, une programmation gargantuesque nous attend, avec en point d’orgue un focus énorme sur les Philippines, un pays qui n’a de cesse de nous fasciner. Il n’y a qu’à voir le Thy Womb de Brillante Mendoza ou le chef-d’œuvre Norte de Lav Diaz qui dernièrement nous a fasciné. Il sera l’occasion pour nous, comme en 2012 avec le Kazakhstan de faire une plongée dans l’histoire de cette cinématographie. On attend encore une fois les chocs.
On y fêtera également les 20 ans du festival avec une programmation spéciale : 20 œuvres pour fêter ça dignement. On en salive d’avance tant les noms font vibrer les cœurs : Naruse, Kiarostami, Yang, Wong Kar-wai, King Hu, Bong Joon-ho parmi tant d’autres. Sans compter la compétition officielle pour le Cyclo d’or, le regard sur le Vietnam et les projections jeune public. Vous l’aurez compris, on ne va pas chômer, pour notre plus grand plaisir.
Nous allons retrouver toute la sympathique équipe du festival, en espérant pouvoir comme d’habitude échanger et vibrer avec eux. C’est aussi cela les festivals, de belles rencontres. Nous y rencontrerons des artistes, des festivaliers et des grands cinéastes aussi (oui Brillante Mendoza, c’est à toi que je parle). Vesoul, comme Genève d’ailleurs, est un festival propice à l’échange, à l’ambiance familiale et agréable. Loin de l’agitation. C’est aussi pour ça qu’on l’aime ce festival.
Alors cap sur Vesoul, avant début mars de repartir sur la route vers Deauville. Mais ceci est une autre histoire. Ce début d’année magique bat son plein, le plaisir et l’envie eux ne font que grandir.
Jérémy Coifman.
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