rester connecté
Mot de passe oublié ?
En 2024, c’était le retour en gloire du cinéma indien au Festival de Cannes. Un miracle qu’il faut attribuer à la jeune réalisatrice Payal Kapadia, qui met fin à 30 ans d’indifférence et d’absence de l’industrie au sein des sélections officielles. Son premier long-métrage de fiction, All We Imagine as Light, a reçu le Grand Prix d’un jury présidé cette année par Greta Gerwig. Et il est désormais visible dans nos salles obscures.
Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur indien Dominic Sangma s’intéresse de nouveau à sa région natale du Meghalaya, située à l’extrémité nord-est du pays. Inspiré de son enfance chrétienne dans un petit village perdu dans les collines et où le secret est roi, Rapture dresse le portrait d’une communauté méconnue à la spiritualité trouble. Le film, sorti en salles en mai 2024, est maintenant disponible en DVD grâce à Capricci Films.
Très remarqué lors de sa projection au Festival de Cannes, le dernier film du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof impressionne par sa maîtrise esthétique et narrative. Passant habilement du drame sociétal au thriller familial, sur fond de manifestations contre le régime après la mort de Mahsa Amini, Les Graines du figuier sauvage est une ode à la liberté et au courage des femmes iraniennes. Auréolé du Prix spécial du jury à Cannes, le long-métrage sort en salles cette semaine, distribué par Pyramide.
L’année 2024 est faste pour les jeunes réalisatrices indiennes au sein des festivals internationaux. Avant le succès de Payal Kapadia et Sandhya Suri à Cannes, c’est Shuchi Talati qui avait fait sensation à Sundance en janvier avec, elle aussi, un premier long-métrage. Girls Will Be Girls, prix du Public à Toronto, est une délicate fable d’apprentissage qui navigue finement entre premiers émois et liens mère-fille dans un milieu cossu au pied des montagnes de l'Himalaya. Co-produit en partie par la France, le film est en salles à partir du 21 août.
Le premier long-métrage de fiction, Santosh, de la documentariste indienne Sandhya Suri marque par son approche crue des problématiques communautaristes de l’Inde, malgré des maladresses dans la construction d’une identité visuelle et narrative aboutie. Présenté cette année dans la catégorie Un Certain Regard à Cannes, le film est en salles dès aujourd’hui grâce à Haut […]
C’est le retour en gloire du cinéma indien au Festival de Cannes. Un miracle qu’il faut attribuer à la jeune réalisatrice Payal Kapadia, qui met fin à 30 ans d’indifférence et d’absence de l’industrie au sein des sélections officielles. Son premier long-métrage, All We Imagine As Light, a reçu le Grand Prix d'un jury présidé cette année par Greta Gerwig.