Projeté à Cannes 2024, Caught by the Tides du réalisateur chinois de renom Jia Zhang-ke, est une œuvre ambitieuse et désarçonnante, un patchwork de tout son univers. Renommé Les Feux sauvages pour sa distribution française via Ad Vitam, il est présent dans nos salles depuis ce mercredi.
Pendant ce Festival de Cannes 2024, nous avons pu nous entretenir avec Jia Zhang-ke et Zhao Tao pour leur film en compétition : Caught by the Tides. Avec la particularité d'un tournage s'étalant sur 20 ans, il nous a semblé naturel de les interroger sur leur rapport au temps et à cette génération chinoise des années 2000.
A l'occasion du Festival de Cannes 2024, MUBI met à l'honneur le réalisateur chinois Jia Zhang-ke, en compétition cette année pour la Palme d'or. On se replonge dans Les Éternels, sorti en 2018.
Pour la sixième fois en un peu plus de vingt ans, Jia Zhang-ke présente un film en compétition à Cannes. Caught by the Tides est une œuvre ambitieuse et désarçonnante, et l'un des deux seuls films asiatiques à concourir à la Palme d'Or - et des deux, il est d’ailleurs le seul à provenir d'un cinéaste expérimenté, le second étant le deuxième film de Payal Kapadia : All we imagine as light.
Pour ceux qui n'auraient pas découvert Les Éternels, film de Jia Zhang-ke sorti en 2019 dans nos salles obscures, il est possible de se rattraper sur Arte !
Les Éternels semble conclure un cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.