Après avoir été projeté à L’Etrange Festival 2021, Prisoners of the Ghostland du réalisateur japonais subversif culte Sono Sion est édité en Combo Blu-Ray + DVD chez M6 Vidéo, nous offrant l’occasion de nous repencher sur la première collaboration nippo-américaine du cinéaste.
Stephen Sarrazin et Yangyu Zhang présentent dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ils évoquent la sélection de cette année du festival Nippon Connection, qui s'est tenu en ligne au début du mois de juin. The Promised Land-2020: Takahisa Zeze Voice in the Wind-2020: Nobuhiro Suwa Red Post on Escher Street-2020: Sono Sion Kudakechiru tokoro o misete ageru-2020: Sabu
Cette année, le Black Movie, qui se déroule habituellement à Genève, prendra place dans votre salon. Dans la catégorie A suivre..., les spectateurs pourront découvrir un nouveau film de Sono Sion, Red Post on Escher Street, qui fait partie de notre top de l'année 2020 !
Le plus déjanté des festivals suisses, le Black Movie, se déroulera en ligne du 22 au 31 janvier. On regarde sa programmation asiatique !
Si les traditionnels top 10 de 2020 des rédacteurs laissent cette année plus que coutume place à des top 5, il y a rarement eu autant de films cités. La rareté des sorties en salles et de grands événements fédérateurs comme les festivals ont favorisé un éclatement des visionnages, et une individualisation plus grande des goûts. Mais cela n'empêche pas un consensus extrêmement clair sur la révélation de l'année : Gu Xiaogang et son Séjour dans les monts Fuchun, qui caracole largement en tête d'un peloton ensuite à la fois très compact et varié. Les valeurs sûres se détachent un peu (Sono Sion, Tsai Ming-liang, Hong Sang-soo) et cachent ensuite une myriades de petites pépites, que l'on vous laisse découvrir dans nos classements, en espérant qu'il vous donne des envies de rattrapage, en attendant une année cinématographique 2021, qui ne semble pas prête à commencer.
Dans la foulée de la sortie de The Forest of Love et sa version Deep Cut, Sono Sion, le plus culte des cinéastes subversifs japonais contemporains nous offre une nouvelle pépite avec Red Post on Escher Street, projeté au Festival du cinéma nouveau de Montréal.