Colonel Panics de Cho Jinseok tente de donner une nouvelle vie à un cinéma subversif japonais qui semble avoir disparu. Le film, par son appropriation des nouvelles images, nous offre une vision transgressive du Japon et une digression dans les tréfonds de l’humanité dans la lignée de cinéastes provocateurs tel que Oshima Nagisa ou Kumakiri Kazuyoshi.
La Ballade de Narayama, chef d'oeuvre d'Imamura Shohei, et Palme d'or 1983, ressort aujourd'hui en salles en version restaurée. De quoi se replonger dans ce film intense !
Du 3 mars au 29 avril, les Matinées cultes du Majestic Bastille vous proposent de revenir sur les films japonais les plus emblématiques produits après les années 1950. 9 films seront à découvrir ou redécouvrir en présence de Pascal Alex Vincent, réalisateur et enseignant à Paris 3, Frédéric Monvoisin, docteur en cinéma à Paris 3 et enseignant à L'Inalco et Marie Pruvost Delaspre, maître de conférence à Paris 8.
Après une dizaine de courts métrages prisés des initiés et des aventuriers visuels, Bertrand Mandico livre avec Les Garçons sauvages son premier long métrage, qui bénéficie depuis quelques mois d'une hype hallucinante, d'une "montée de sève", totalement justifiée, à coup d'avant-premières et projections épiques dans divers festivals (L'Étrange Festival, les Journées Cinématographiques Dionysiennes, etc.). Que l'on soit familier avec l'oeuvre de Mandico ou totalement novice, la vision des Garçons sauvages est un moment marquant, une jubilation de tous les instants, de la scène d'ouverture au générique. On plonge littéralement dans cet univers troublant, organique, ultra-référencé, qui fleure bon la décadence fin-de-siècle. Citer les écrivains, artistes ou réalisateurs convoqués dans cet univers nous ferait écrire une phrase de name-dropping qui ne jurerait pas dans Glamorama de Bret Easton Ellis : William Burroughs, Jules Verne, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder (le clin d’œil à Querelle et ses bittes d'amarrage en forme de pénis), David Cronenberg, Nikos Nikolaïdis... Et les cinéastes japonais dans tout ça ? L'influence nippone a d'emblée sauté aux yeux des rédacteurs d'East Asia. C'était donc l'occasion de rencontrer Bertrand Mandico pour parler de son film et de connaître son rapport au cinéma japonais.
Après sa projection à Cannes Classics, la restauration 4K de L’Empire des sens de Oshima Nagisa bénéficie d’une sortie en salle exceptionnelle. Retour sur un chef-d'oeuvre à redécouvrir à partir du 12 juillet.
La 45e édition du Festival International du Film de la Rochelle se déroulera du 30 juin au 9 juillet. Sous le soleil de la Charente-Maritime, vous pourrez découvrir une superbe programmation dont une jolie sélection asiatique !